Tout éclat de verre sur un verre de cristal change la sonorité du verre et une fêlure lui enlève toute sonorité. Où en sommes-nous avec nos dirigeants ?
Il faut savoir que ce que le gouvernement a réalisé de bien sera facilement oublié. En revanche, ses multiples erreurs agiront comme le fléau de la balance de la justice. Pourquoi ce fléau ?
En matière de justice, on ne parle que du mal et rarement du bien ; en fait, elle est comme le verre de cristal car à la moindre faute, à la moindre erreur, ce n’est plus le même homme que l’on va juger. Il en est de même pour le gouvernement.
La confiance, une fois brisée, est très difficile à rétablir ; c’est comme un verre de cristal fêlé : elle est difficilement réparable. Notre gouvernement a commis des erreurs monumentales et n’a pas su déceler le bien du mal. Il faut s’en remettre à l’évidence : trop d’erreurs finissent par condamner à tout jamais un gouvernement.
Nous retrouvons cette même sanction dans tous les secteurs d’activité de notre vie, mais si parfois l’on pardonne dans la vie, en politique jamais.
A quelqu’un qui voudrait se présenter à la présidence de la République, on répond : « avez-vous les fesses propres », car moindre « casserole » lui serait reprochée.
Y a-t-il une solution quand le verre de cristal ne sonne plus ? Oui, il faut changer de verre. Il serait bon que tous les candidats à la Présidence réfléchissent avant de se présenter et fassent la liste de leurs erreurs passées. Je dis bien des erreurs, visibles, invisibles ou cachées ; les médias et les citoyens, en général, sont sans pitié.
L’erreur d’un citoyen lambda s’efface avec le temps, y compris devant la justice. En politique, pour ceux qui veulent briguer la charge suprême, sur dix ou quinze candidats potentiels, il n’en restera plus que trois ou quatre susceptibles d’y prétendre.
L’obscurantisme, à qui doit-il s’appliquer ?
Obscurantisme, avez-vous dit, Monsieur le Président, mais à qui vous adressez-vous réellement ? Votre gouvernement et vous-même sont en plein obscurantisme.
Il est vrai que ce terme d’obscurantisme possède son pour et son contraire. L’obscurantisme, c’est le refus du présent et du futur… Il est vrai qu’à nos enfants, on n’a apprend que le passé.
Mais au niveau de la charge suprême, une telle erreur pourrait être fatale. Vous vous acharnez à imposer un vaccin dont on reconnaît aujourd’hui une efficacité d’à peine 50%. Vous vous acharnez sur un Pass… de grâce, Monsieur le Président, ne faites pas de l’Élysée une maison de passes . Vous refusez de chercher les causes et quand on vous les donne, vous n’y croyez pas.
L’obscurantisme, c’est le refus du simple face au compliqué. La vie serait certainement plus facile pour vous et pour tous les citoyens de France si vous acceptiez l’évidence. Vous vous heurtez systématiquement aux réalités, vous avez peine à croire que le virus, par exemple, circulera toujours tant qu’on ne l’aura pas éradiqué. Vous avez peine à croire que le cancer continuera à faire ses ravages tant qu’on n’en aura pas régulé la cause.
Même en économie, vous ne pourrez rétablir la puissance de la France tant qu’on n’aura pas résolu le problème des charges sociales.
Alors, je pense que vous et votre gouvernement sont en plein obscurantisme. Le médical est en plein obscurantisme et refuse toujours de chercher les causes, uniquement par intérêt financier. Le « je ne sais pas » est une forme d’obscurantisme : on ne veut pas savoir parce que ne pas savoir rapporte gros.
Monsieur le Président, le matérialisme ne peut s’opposer à la nature. Il faudra bien tôt ou tard, accepter les dérives de la nature mais aussi les solutions qu’elle nous apporte. C’est un conflit permanent et c’est à l’homme, sur cette terre, de faire le choix entre le bien et le mal.
On a du mal à accepter que la France, avec sa force de dissuasion, ne soit plus la France, car la force de dissuasion n’existe plus. Aujourd’hui, si guerre il y a, elle sera celle de l’infiniment petit et de l’invisible, et il faut reconnaître que la France n’est pas armée pour ce faire.
Oui, nous sommes en plein obscurantisme à tous les niveaux de l’échelle. Il est temps de redescendre aux premières marches et de regarder les choses en face en laissant l’argent sur le bas-côté.
