La médecine et la justice

Dans ces deux mondes, quand il y a une erreur, c’est le refus systématique de
la reconnaître. Et l’on s’étonne que les Français aient une vision quelque
brumeuse de la médecine et de la justice.
Ces deux mondes se disent infaillibles : drôle de façon de refuser toute
évolution. Pour l’un comme pour l’autre, on refuse de chercher les causes :
c’est plus compliqué… On refuse même de reconnaître l’évidence. On refuse de
reconnaître les forces de la nature. On refuse d’en accepter les solutions.
Hippocrate doit se retourner dans sa tombe. Il est vrai que la nature a deux
faces, il faut simplement savoir les distinguer. Les solutions se trouvent
rarement dans la biologie et encore moins dans la chimie des quelques
produits pharmaceutiques qu’on tente de nous injecter.
Pour la justice, face à des évidences, par des faits concrets, on refuse de revoir
la condamnation d’un homme. Je sais que reconnaître ses erreurs peut coûter
très cher. Mais y a-t-il un prix pour sauver l’honneur et la vie des gens ? La vie
n’est pas faite pour être bradée, la vie est éternelle si on évite les écueils de la
nature.
A un élément naturel et destructeur, il faut opposer les moyens techniques et
ces moyens, nous les avons.
Si la justice refuse l’erreur, la médecine s’enfonce dans l’erreur. Éviter l’erreur,
éviter d’avoir à soigner, devraient être l’apothéose de tous.

Conflit entre la vie, la santé et l’argent

Oui, il y a un conflit permanent entre la vie, la santé et l’argent. Et pourtant, ces
trois éléments sont liés étroitement.
Il n’y aura pas d’argent sans la santé. Il n’y a pas de vie ou de survie sans la
santé. C’est pire qu’un conflit nucléaire car il concerne le monde entier.
La cupidité des uns nuit à une forme de santé qui se détruit au cours des ans.
Est-ce par l’argent que l’on parviendra à donner à l’homme une certaine
éternité, en pleine forme ? Je suis formel : c’est non, non et non.
On tente de se substituer à un manque au lieu d’éviter ce manque. Ce
phénomène, on le retrouve dans l’économie, dans la justice et à l’école.

Michel Leclerc – n° 17 – 17 octobre 2022 – Parution le 24 octobre
Il est très agréable de mieux connaître le fonctionnement de notre corps. Je
souhaite que l’on recherche, par le bon sens, tout ce qui nuit à notre vie, à
notre corps, à notre intellect.
Combattre le mal par l’artificiel peut prévaloir à une anticipation du mal. Toute
maladie, tout accident, peut être anticipé.
La maladie trouve sa solution dans la régulation de la nature et dans son
respect.
L’argent est nécessaire. Bien sûr, il faut des médicaments pour assurer un bien
être souvent provisoire, mais sans résultat définitif.
S’attaquer au mal en amont, aux causes, c’est s’attaquer à un monopole cupide
qui prive l’homme de sa liberté, une liberté de vivre autrement que dans un
magma de maladies, de virus de cancers, en conservant toute sa puissance, lui
donnant ainsi la possibilité de mieux produire, de mieux vivre, plus longtemps,
sans fatigue, sans vieillesse.
Ridicule, direz-vous ? Non, c’est la vérité qui finira par triompher dans le temps.

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