Quel sera le coût de la crise actuelle ?

Il y aura le coût des soins des vivants mais aussi des morts :

  • le coût du chômage partiel
  • le coût de l’inactivité des entreprises
  • le coût des producteurs agricoles qui ne peuvent pas vendre leur production
  • le coût de l’absence de recettes de TVA et de CSG
  • le coût du confinement
  • le coût de l’aide aux entreprises
  • le coût de la réduction de consommation de carburant
  • le coût de l’absence des bénéfices commerciaux car la majorité des entreprises sera déficitaire.

L’ensemble de ces coûts dépassera les 500 milliards, portant la dette à 3 000 milliards.

Le problème ne sera pas ces 3 000 milliards, le problème sera l’investissement nécessaire de l‘État pour reconstruire notre indépendance économique dont l’absence éclate aujourd’hui au grand jour.

Il faudra investir chaque année 5 000 milliards pour reconstruire notre outil industriel dans tous les secteurs tels que la Santé, l’industrie lourde, l’industrie des jouets, l’industrie électromécanique, l’industrie textile, etc.

On a jeté l’eau du bain avec le bébé.

Tout ceci est le résultat du choix de la facilité mais rien ne sera impossible.

A tout cela viendra s’ajouter la nécessité absolue de revoir nos besoins en énergie électrique qui vont croître, en quelques années, de plus de 50 % car tout le renouveau industriel va consommer de l’énergie.

Il faudra produire moins cher et mieux que nos concurrents étrangers et spécialement de tout ce qui se produit en Chine.

Ce sera peut-être l’occasion de renforcer l’Europe et plus spécialement les pays de l’Est de l’Europe qui peuvent produire aussi bien et mieux que la Chine, et au même prix.

Pour tout ceci, rien ne sera possible sans une profonde réforme fiscale et sociale afin de réduire les coûts de production et d’accroître nos exportations en Europe, certes, mais aussi en Afrique et en Amérique du Sud.

Le « made in France » est apprécié dans le monde entier, que ce soit pour le luxe, pour la finition, pour la présentation.

La France, seule, est condamnée. Elle ne s’en sortira qu’avec l’Europe qui, elle aussi, a besoin de réformer une  administration trop lourde, trop compliquée, sans résultat : trop de fonctionnaires à Bruxelles et à Strasbourg. La machine européenne ne doit pas être un rouleau compresseur mais un ventilateur qui apportera l’oxygène nécessaire pour la vie de tous, avec un coût de production réduit de 25 % au moins.

Allons, enfants de la Patrie, le jour de gloire sortira peut-être du Covid-19.

Il nous aura au moins fait prendre conscience de ce que nous sommes, à ce jour. Pauvre France, mais elle a toujours prouvé qu’elle savait se relever.

Alors, jeunes de France, son avenir dépend de vous.

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