La mondialisation et le pouvoir d’achat

La mondialisation peut avoir le premier prix de la Culture telle qu’elle est conçue économiquement. 

C’est un désastre inévitable mais qui peut changer, de fond en comble, avec l’acceptation de tous les pays des mêmes règles sociales. Et tous les pays qui n’accepteraient pas cette règle, devraient être exclus de l’Organisation Mondiale du Commerce – OMC.

La concurrence mondiale n’a de sens qu’en jouant la même partition. La concurrence doit se faire sur la compétence, la recherche, le génie. Toute concurrence faussée, n’a aucune chance de perdurer.

Entre deux solutions, il va falloir choisir :

  1. La Chine et l’Inde et, en général les pays du Sud-Est asiatique, doivent accepter les règles des pays avec lesquels ils commercent tels que l’Europe et  les États-Unis, et spécialement dans le domaine social. Les pays en dehors de ces règles devront être exclus de tous nos commerces, quels qu’ils soient.
  2. Les pays qui ont des règles sociales doivent réduire leurs coûts d’une manière drastique pour créer une concurrence équitable. Ce qui est possible en Chine doit l’être en Europe ou aux États-Unis. Pour ce faire, il faut créer les mêmes conditions de travail. La compétence et le génie des uns et des autres fera le reste.

Je crois que c’est possible, faut-il encore le vouloir car, au travers de tout cela, il y a des intérêts financiers qui, eux, n’ont pas de patrie.

Nous, la France, nous ne pourrons pas être sur les rangs avec un travail qui n’a plus que le nom. La vérité, c’est que l’on fait du social avec le travail. Ce système n’est pas cohérent dans une concurrence mondiale. Le social n’est pas l’affaire du travail et encore moins son financement. C’est l’affaire de l’État.

On ne peut faire du social que si l’on a d’abord un pouvoir d’achat. Il est aberrent de voir qu’aujourd’hui on paye les retraites de nos aînés avec l’argent du travail. C’est un système vérolé et archaïque : il n’y a qu’un Français sur trois qui travaille et tous veulent bénéficier du social.

La mutualisation, c’est bien, mais pas au détriment des uns ou des autres car aujourd’hui, plus vous travaillez, plus vous payez pour ceux qui ne travaillent pas ou qui ne veulent pas travailler.

En obligeant tous les Français à payer le social, chacun à son niveau, on pourra redresser la tête et devenir concurrentiel.

C’est l’État qui doit prendre en charge la totalité du social en augmentant la TVA et la CSG si nécessaire, tout au moins en attendant que nous produisions beaucoup plus et vendions beaucoup plus à l’exportation.

Il nous faudra faire des économies sur les maladies en éradiquant les causes. Il n’y a que l’État qui puisse l’imposer. Il faut, une fois pour toute, reprendre le bon sens et ne pas dépenser ce que l’on n’a pas.

Autrement dit, l’État doit être un bon père de famille et aider tous ceux qui peuvent apporter de l’eau au moulin afin que celui-ci puisse tourner et apporter la farine nécessaire pour vivre.

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