Une centaine de médecins et de chercheurs m’ont demandé de reprendre mon bâton de pèlerin et de redevenir le Robin des Bois en prenant la tête de la contestation dans le secteur médical avec, pour mission, de casser le monopole et la dictature qui règnent aujourd’hui dans le secteur médical.
Aujourd’hui, l’Ordre des Médecins, l’OMS et les Conseils Scientifiques portent atteinte à la vie des Français et des hommes, en général.
Et pourtant, parmi ces dirigeants, il y a des sommités, des chercheurs et des médecins qui cherchent et qui trouvent mais qui sont totalement paralysés par un phénomène qui n’est pas d’aujourd’hui : c’est la puissance de l’argent qui leur offre des ponts d’or au travers de l’industrie pharmaceutique.
La liste de ces médecins et mandarins qui m’ont demandé de prendre la tête de la contestation est longue. Dès aujourd’hui, ils ne demandent qu’une chose : pouvoir exercer leur métier et tenir le serment d’Hippocrate qu’ils ont prononcé.
Il me faut donc reprendre les mêmes techniques, les mêmes méthodes que j’ai utilisées pour mettre fin au monopole des pompes funèbres, au monopole de la distribution des voitures et à la régulation des prix des carburants.
C’est un honneur qu’ils me font. Toutefois, il va falloir plusieurs années, voire une dizaine d’années, pour redonner aux Français l’espoir de rester en bonne santé et de vivre longtemps, en pleine forme.
Pour abattre ces montagnes, il faudra du temps et moi je n’en ai plus beaucoup. Il va donc falloir mettre les bouchées doubles. Il va falloir appliquer à ce secteur l’évidence des faits et le bon sens.
Ce sera le combat de David contre Goliath. J’ai déjà l’avantage de la notoriété d’un homme qui a gagné de grosses batailles et je dirai même bien souvent la guerre, économique bien sûr. Je ferai comme Robin des Bois, en espérant que tout au long de mon chemin, les troupes grossissent. Mais je sais aussi qu’ils sont des dizaines de milliers à subir la dictature.
Je n’aurai pas grand mérite à leur apporter la liberté dans ce pays qui a toujours défendu les libertés et qui s’est souvent malheureusement enfoncé dans l’intérêt individuel, dans l’intérêt financier.
Un pays a besoin d’argent mais cet argent doit provenir du travail. Je ne me fais aucune illusion mais j’ai appris, dans le passé, que ce sont les minorités qui apportent la liberté de la même manière que ce sont des minorités qui détruisent l’intérêt général.
Comme dans toutes les professions et comme dans tous les Etats, il y a la masse silencieuse qui se découvrira des instincts de liberté, le jour venu.
Une fois de plus, à partir du moment où la balance commencera à osciller, ce sont les chefs d’Etats qui prendront le relais. C’est valable en économie, c’est valable au plan médical, c’est valable dans la quasi-totalité des professions.
Cet honneur qui m’est donné, c’est un peu une Légion d’Honneur ; en serai-je digne ?, je n’en sais rien par avance mais, que tous ceux qui portent atteinte à la vie des Français par l’argent, sachent qu’ils ont un peu de souci à se faire car l’évidence et le bon sens finiront par triompher.
En fait, dans cette affaire médicale, ce n‘est que le serment d’Hippocrate qu’il faut restaurer : rude bataille en perspective ! Il n’est pas impossible d’ailleurs qu’on perde quelques batailles mais l’essentiel sera de gagner la guerre. Il m’est arrivé de perdre des batailles, quelle importance quand on gagne la guerre. Il faut parfois y mettre un prix extraordinaire, de volonté, de persévérance. Je saurai m’entourer de personnes, de mandarins, de chercheurs, qui ont le même espoir.