Monsieur le Président de la République a souhaité protégé le pouvoir d’achat des Français quel qu’en soit le prix.
La peur du Covid-19 n’est qu’un signe avant-coureur de notre insouciance à respecter la vie. Le réchauffement climatique pourrait être dix fois plus grave dans les années à venir. Il serait souhaitable que l’on dise stop aux déserts quel qu’en soit le prix.
Depuis un siècle, on jette, on prête ou l’on donne de l’argent, à fonds perdus. Pour faire survivre l’économie et l’industrie future de la France, il va falloir mettre 50 000 milliards dans la balance, sur 20 ans.
Pour arrêter les déserts et la pollution, il en coûtera à l’ensemble de l’humanité bien plus de 100 000 milliards, sur 20 ans.
La suppression des hydrocarbures, tout du moins dans leur utilisation actuelle, va bouleverser l’économie mondiale. Une cinquantaine de pays vivent de l’hydrocarbure et déversent leur fortune en achetant tout ce qu’ils peuvent, quelles qu’en soient les conséquences. Mais ils ne dépensent pas un centime pour remplacer l’hydrocarbure par l’hydrogène.
Tout ceci nécessitera une volonté politique. Mais bien vivre, pourquoi pas ?, a un coût, un coût : celui aussi de la vie. Une fois de plus, c’est le refus de la cause qui empêche l’homme de bien vivre sans épée de Damoclès au-dessus de la tête.
La nature est généreuse, il ne faut pas la détruire. Il ne faut pas détruire la poule aux œufs d’or. La nature et le travail vont ensemble : l’un dépend de l’autre. Avoir une bonne santé, c’est toujours une bonne économie à la clef.
Oui, quel qu’en soit le prix à l’échelon français ou mondial, le bon sens et la cause doivent être notre fer de lance.
Quand on voit les sommes qui sont dépensées en France pour la recherche et pour avoir si peu de résultats, je me demande si l’on ne devrait pas consacrer davantage à la protection contre le réchauffement climatique qu’à cette recherche improductive. Va-t-on accepter de brûler l’humanité comme on a brûlé Jeanne d’Arc sur le bûcher ?
Va-t-on laisser les cancers se construire, dès la naissance, en refusant de réguler les variations de pressions atmosphériques ?
En un mot : on ne cherche pas à thésauriser notre vie, on dilapide notre trésor avec des futilités. On choisit la facilité, on conserve les mauvaises habitudes et on attend, pour agir, que la peur explose. A force de jouer avec le feu, on finira bien par se brûler les ailes !
Oui, il me paraît nécessaire, sans vouloir déplaire, que les plus riches qui, bien souvent, dépensent plus qu’il n’en faut, donnent une part plus importante à la protection de la vie. Avoir de l’argent est bien mais on ne l’emporte pas dans sa tombe. Alors pourquoi ne pas leur imposer un minimum pour sauver aussi leur propre vie ?
De l’argent, il y en a, et quand on n’en a pas, on en fabrique ! Un peu trop facilement à mon sens. Mais comme le dit si bien Monsieur macron, il faut sauver nos vies quoi qu’il en coûte. Et que l’on en fabrique un peu ou un peu plus, cela ne changera pas grand-chose pour notre économie mais changera beaucoup pour notre vie.