Refuser d’éradiquer le virus par les rayons ultraviolets, c’est un délire de la part de nos dirigeants.
Pour moi, refuser, c’est de ne pas appliquer des solutions pérennes. Ce n’est pas seulement les morts que je déplore mais ce sont tous ceux qui ont été atteints, voire soignés à l’hôpital, et qui s’en sortent avec vingt ans de plus et de nombreuses séquelles. Des millions de gens vont devoir supporter ces séquelles pendant des années et on ne connaît pas, à ce jour, les vraies conséquences. On est en plein délire.
On parle de chiffres, on parle d’hôpital, on parle de surcharge, mais que fait-on pour éviter tout ce carnage ?
Je ne parle pas de ceux qui ont été atteints chez eux et qui sont restés chez eux pendant x jours en attendant que leur système immunitaire, suffisamment important, les ramène à la vie normale.
Oui, ceux qui ont été atteints et qui ont guéri dans les hôpitaux, sont les oubliés de la nation ; on évite d’en parler. Certains seront handicapés à vie et ne pourront plus du tout travailler.
Oui, nous sommes en plein délire. On aurait pu et on peut éviter l’hôpital, éviter le virus tout simplement en l’éradiquant partout : pour chacun, c’est chez soi et au bureau, pour les maires, ce sont les lieux publics, ce sont les écoles, les mairies, les tribunaux, les théâtres…
Le manque de responsabilité de nos dirigeants est accablant.
Ils sont la honte de l’humanité d’autant plus que la loi, dans de tels cas, impose la désinfection générale.
Il est trop facile de pleurer les disparus mais surtout de dire que c’est le peuple qui ne fait pas ce qu’il faut. Mais aujourd’hui, le peuple a compris que c’était dehors, en plein soleil qu’il fait bon vivre et que les virus y disparaissent.
Aujourd’hui, ce ne sont pas des hôpitaux qu’il faut construire, ce sont les Invalides pour soigner les handicapés des virus, les handicapés de la guerre. Je ne mets en aucun cas en cause les soignants mais je mets en cause leurs dirigeants, les conseils scientifiques, les décideurs politiques, qui ne veulent pas prendre les bonnes décisions.
Je suis Breton mais je suis cent fois moins têtu que nos dirigeants politiques. Ils sont persuadés que de tuer, chaque jour, trois cents Français, n’est pas un drame. C’est le prix à payer, disent-ils, pour mettre fin, un jour, à l’épidémie. Comment en est-on arrivé là ?
Vous me direz, il meurt bien six cents personnes par jour du cancer et rien n’a été fait de concret ni de pérenne.
On n’a pas voulu chercher la cause. On se contente d’essayer de soigner.
Si c’est cela l’honneur de la France et de son système de santé, alors, il vaut mieux partir tout de suite. Je crois vraiment que l’honneur est devenu une denrée rare.