Les monstres d’hier, les micros d’aujourd’hui, le visible et l’invisible

Il y a des milliers d’années, l’homme se protégeait des dinosaures, des bêtes féroces ; c’est pourquoi il habitait des grottes. Aujourd’hui, les maisons ont remplacé les grottes. L’horizon d’hier n’est plus celui d’aujourd’hui. Les découvertes du monde ont remplacé l’immobilisme.

Aujourd’hui, ce ne sont plus d’énormes animaux qui nous dévorent mais ce sont des micro-virus qui nous gâchent la vie. Nous voilà passés du visible à l’invisible.

L’immense et le petit se déplacent selon les saisons comme la migration des oiseaux et des animaux. Aujourd’hui, l’homme prend l’avion pour migrer d’un pays à l’autre ; il transporte avec lui le bien et le mal, l’immense et le micro-virus.

Hier, les micro-virus invisibles restaient chez eux, chez chacun, dans chaque pays. L’homme d’affaires les a emportés dans ses bagages. Ces invisibles détruisent l’humanité parce que l’homme ne s’en protège pas. Il est vrai qu’il ne les voit pas mais, par malheur, il les ressent.

Les virus et les bactéries se promènent à travers le monde et aucun barrage, aucune embuscade ne sont installés à ce jour, ni dans les aéroports, ni sur les bateaux.

Aujourd’hui, la vie de l’humanité repose sur des phénomènes naturels, sur des micro-virus, sur de micro-bactéries, sur des pressions atmosphériques invisibles.

On se dit pays moderne, on fait d’immenses bonds dans l’espace alors que, pendant ce temps, la santé fait des sauts de puce. Nous savons pourtant où vivent ces virus, ces bactéries, et nous savons aussi comment mesurer les pressions atmosphériques. Tous ces microbes, tous ces phénomènes naturels de pressions, provoquent une sorte de régulation de la nature du nombre d’êtres vivants sur cette Terre, et on s’est habitué à ce cycle.

On a un peu l’impression que le même phénomène se produit en économie. Il y a eu d’énormes évolutions de l’économie mais, malheureusement, nous autres Français et Européens, avons fait du surplace. Ne serait-il pas temps de se réveiller comme Alain Pierrefitte avait dit « quand la Chine s’éveillera ? N’est-ce pas trop tard ? Non, il y a toujours une possibilité par la force de l’intelligence de l’homme mais il n’a pas toujours pris le bon chemin, l’homme s’est souvent servi d’armes de plus en plus puissantes pour détruire mais n’a rien fait pour se protéger.

La vie a souvent été conditionnée par la politique ; c’est un véritable esclavage, en fait. On a assujetti l’homme à des idéologies politiques. On a beaucoup parlé, on a fait beaucoup de discours, on n’a pas vu l’invisible et on ne le voit toujours pas. Il n’empêche qu’il est lourdement ressenti et il est toujours mesurable. L’homme aura-t-il le courage, non pas de le détruire car c’est quasiment impossible, mais au moins de s’en protéger comme les hommes d’autrefois se sont protégés des bêtes féroces ?

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