La chance, la baraka

La chance, nous en avons tous plus ou moins mais la chance se cultive.

La baraka, c’est la cerise sur le gâteau de la chance.

On ne peut pas dire que notre Président de la République ait eu beaucoup de chance depuis le début de son quinquennat, mais l’a-t-il seulement cultivée ? Pas si sûr ; cultiver la chance, c’est prendre des risques tous les jours. La chance, c’est un combat.

On aime les gens qui ont de la chance. La baraka, c’est juste une protection du ciel pour les risques que l’on prend, et ne dit-on pas « aides-toi et le ciel t’aidera » !  La baraka, c’est le plus que l’on attend et ce plus, il faut le cajoler. Il ne faut jamais avoir honte d’aller à l’encontre de l’intérêt de certains, fussent-ils de l’utilisation des armes pour défendre les Français.

Un Président n’est pas le chef d’un clan d’intéressés, il est le Président de la France, et ce n’est pas rien, car convaincre les Français, c’est une véritable expédition.

C’est ce que l’on appelle la confiance. La confiance, c’est accepter que votre chef fasse parfois ce qui va à l’encontre de votre propre intérêt.

Gagner la confiance, c’est éviter d’être le chef d’un clan unique, qu’il soit culturel, qu’il soit industriel, qu’il soit agricole, qu’il soit sanitaire, qu’il soit financier. C’est être le chef de tout cela à la fois.

Il faut, Monsieur le Président, se souvenir que l’on a souvent besoin d’un plus petit que soi ; c’est ce qu’on appelle l’humilité. Osez être à la tête d’une révolution qui a déjà commencé : la mondialisation. Osez être à la tête d’une protection climatique. Il faut oser faire face à des oppositions et c’est cela la France.

Mais pour faire tout cela, vous n’y arriverez pas sans les forces de la nature.

Elles sont plus fortes que toutes les médecines du monde. Elles ne demandent qu’à être régulées. La baraka, c’est gagner sur l’impossible ou, tout du moins, ce qui paraît être impossible.

La France est à la peine, Monsieur le Président. Les difficultés vont être immenses pour défendre la vie mais aussi l’économie. Regardons devant nous. Il faut oublier tous les décors qui vous paralysent.

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