Il y a l’invisible qui nous crève les yeux

Il y a ce que voient les animaux et il y a ce que voit l’homme. On n’est même pas capable de voir ce que l’on regarde. Il y a ce que l’on entend, nous humains, il y a ce que les animaux entendent. On n’est pas capable d’écouter ce que l’on entend. Il y a ce que l’on ressent et il y a ce que ressentent les animaux. On a beaucoup à apprendre et à se poser des questions. Et à partir de quoi ?

Nous sommes des hommes de peu de foi, avec peu de règles.

Les animaux sont mieux régentés que nous.

Notre perception, notre vision, ne représentent souvent que le dixième de celles des animaux. Quant au talent, il est subjectif et souvent contesté en un temps donné ou à une époque.

Les hommes se battent comme des chiens selon leurs forces alors qu’il y a tout à créer, tout à innover, tout à développer. Ne serait-il pas nécessaire de regarder d’abord les chemins à prendre avant de se lancer sur des voies tortueuses ? Prenons donc les autoroutes créées par la nature.

La pauvreté subit ce désordre et l’on se dit intelligent de changer des choses désastreuses mais dont on ne veut pas connaître les causes et encore moins les solutions.

LA MONDIALISATION

La plupart des textes relatifs à l’économie datent d’avant la mondialisation y compris le Traité de Rome. Il importe donc de remettre à jour ces textes ou de faire les nouveaux textes imposés par la mondialisation et, dans ce domaine, on a pris un retard considérable ; la machine s’est emballée. C’est la mondialisation qui arrive sur nous comme un bulldozer qui écrase tout, et nous n’arrivons pas à la maîtriser, le moteur s’est emballé.

La mondialisation a mis l’Europe entre les mâchoires d’un étau.

Certes, on nous a toujours appelé le « vieux continent »… on nous aussi toujours appelé « le pays des lumières ». On s’est cru les plus forts, les plus intelligents mais on a oublié qu’un siècle est passé là-dessus et que tout a changé.

Certes, les discours sont toujours novateurs, mais ils ne sont pas créateurs. On oublie trop souvent de prendre le train en marche et ce qui devait arriver arriva : la loi du plus fort nous a asservis.

On ne fabrique plus grand-chose en Europe, on soustraite chez les plus forts.

Tout ça parce que la main d’œuvre y est moins chère. Au sein de l’Europe même, on fait fabriquer en Hongrie une multitude de produits parce que la main-d’œuvre y est moins chère. Bien malin celui qui dira aujourd’hui, ce que nous deviendrons demain.

Les lobbies financiers, que ce soient les pétroliers, que ce soient les grands de la distribution, seront dépassés, tant par les découvertes sanitaires que par l’utilisation de l’hydrogène et du nucléaire, un nucléaire miniaturisé que l’on utilisera chez soi.

Le réchauffement climatique n’est même pas dans les vues des spéculateurs.

Ils veulent continuer à profiter de ceux qui n’ont rien, ou si peu, mais ils oublient qu’un jour, ils seront sur le gril, faute d’avoir fait le nécessaire pour que ces pays africains puissent vivre comme nous. Il est trop facile de s’appuyer sur des traditions ancestrales, ou de dire simplement qu’ils sont paresseux. Avant de dire tout cela, il faudrait d’abord leur donner du travail et nous n’avons aucune excuse à ne pas le faire.

La mondialisation va devenir un danger si l’on n’y met pas des contre-feux et si l’on ne prend pas le train en marche, car la mondialisation d’aujourd’hui n’a plus, ni de cap, ni de règles ; elle construit elle-même sa tombe. Elle a oublié qu’on n’utilise qu’un tiers de nos espaces pour cultiver. La mondialisation a oublié qu’il existe des trésors dans nos terres car, comme l’avait si bien dit Monsieur de la Fontaine : un trésor est caché dedans.

La mondialisation a oublié que le réchauffement climatique provient des déserts souvent entourés de pays pauvres.

Et, dans ces pays, la natalité est exponentielle ; demain, la loi du nombre risque de s’appliquer et nous deviendrons des pays qui ne seront plus qu’un point sur la carte, faute de natalité.

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