Est-ce l’arbre de la discorde ?

Est-ce qu’un sapin pourra remettre en cause une si belle idée ?  L’écologie est la plus belle idée que l’on ait eue depuis que le monde existe.

Alors, quels sont les excès d’un sapin à qui l’on reproche tant et tant de misères ? Un sapin de Noël, c’est avant tout le bonheur des enfants, c’est la joie des plus grands. L’écologie ne peut et ne doit pas détruire nos traditions.

Pour toute écologie, s’en prendre à nos symboles, c’est émettre un doute sur la véritable écologie.

On ne fera pas avancer l’écologie avec de telles erreurs. La vie, la nôtre, celle des sapins, a, de toute manière, une durée limitée. Si l’on prend ce chemin, il ne faudra pas non plus couper les salades, les artichauts, les poireaux et même les fleurs ! Ce n’est pas cela l’écologie.

La pollution est l’un des fers de lance de l’écologie : utiliser l’hydrogène comme combustible et comme carburant sera un grand pas contre la pollution. Et  l‘écologie, il faut peut-être la voir à l’échelon mondial : à ce qui pourrait nous supprimer la vie, je veux parler de l’extension des déserts. Comme toujours on ne fait pas l’essentiel, on bricole.

Vouloir supprimer un sapin de Noël, ce n’est pas prendre en compte ces sapins que l’on cultive dans toutes les pépinières et qui sont destinés à ce jour merveilleux qu’est Noël. Supprimer un arbre de Noël, cela ne peut conduire qu’à moins de bonheur, de bien-être. Alors il ne faut pas d’écologie.

Le sapin de Noël fait partie des cultures au même titre que les autres traditions. Chaque année, on plante des centaines de milliers de sapin et même si on coupait 36 000  sapins, soit un par commune, il en resterait 64 000  de plus. Autrement dit, l’arbre de Noël, ce n’est pas détruire une forêt mais c’est apporter tellement de joies. Refuser de mettre un arbre de Noël sur la place du village, dans le coin du foyer familial, ce serait couper l’arbre de la tradition et de la joie, mais aussi du renouveau.

On cultive les sapins comme on cultive n’importe quel autre arbre et l’on ne se gêne pas de les couper pour construire un toit et sa charpente, pour mettre des portes et des clôtures, pour fabriquer des meubles, ce qui représente cent fois plus que l’arbre de Noël cultivé à cet effet.

Si on prend ce chemin, il ne nous faut plus manger, il ne faut plus respirer car à chaque fois que l’on mange ou que l’on respire, on détruit toujours un élément de la nature, on respire de l’oxygène et on rejette du gaz carbonique.

Non, je veux bien admettre qu’il s’agisse d’une dérive mais, tout de même, cette dérive n’a pas été condamnée par les plus hautes instances de l’écologie. Faire de l’écologie, ce n’est pas supprimer la vie, c’est se servir de la vie.

Noël, c’est aussi une industrie et il serait peut-être préférable que les jouets soient en sapin plutôt qu’en plastique !

Le sapin nous accompagne aussi au cimetière car le cercueil est lui aussi en sapin ou en chêne et il y a 600 000 cercueils chaque année : faudra-t-il aussi les bannir ?

Il y a des faux-pas qu’il ne faut pas faire car ces faux-pas mettront en doute la valeur et la grandeur des écologistes.

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