Faudra-t-il un tremblement de terre pour conjurer le mauvais sort que subit notre Président ?
On peut dire que durant ce quinquennat il aura tout vu sans pouvoir résoudre les problèmes.
Tout a commencé par des troubles sociaux suite au problème des retraites. Puis sont arrivés les Gilets Jaunes qui voulaient un changement de société.
Comme si cela n’était pas suffisant, les virus sont arrivés et auront provoqué plus de 100 000 morts d’ici la fin du mois de mars.
Ce n’est plus un champ de bataille, c’est un champ de débâcle. Les généraux sont partis, les politiques, comme d’habitude, se sont mis à l’abri. Et pendant ce temps, Monsieur Macron subit et ne réfléchit plus sur le futur ; notre économie est en berne. Au Ministère des Finances, on peut déjà mettre les drapeaux en berne, à l’Elysée aussi.
Et pourtant, il faudra bien préparer demain. Monsieur le Président, ne comptez pas trop sur votre entourage. Ne comptez pas sur les scientifiques pour trouver la solution. Elle viendra de vous-même le jour où vous aurez décidé que le monopole de la vie n’appartient pas à la médecine.
Vous accepterez peut-être de vous retourner, à ce moment-là, vers les ingénieurs, les architectes, les techniciens.
Eux en ont la solution et le plus tôt sera le mieux.
Nous sommes en pleine hémorragie : il faut agir.
On ne pourra même pas dire que ce quinquennat a été désastreux tant les événements auront été terribles. Il faut, sans tarder, reconstituer les fondements de notre société sociale, sanitaire et économique. Il faut repartir sur de nouvelles bases. La mondialisation féroce l’impose.
Et pendant ce temps, l’Europe aura résisté, même si elle doit se remettre en cause. Fédérer une trentaine de pays est un travail de titan ; chacun a ses habitudes, chacun a ses ambitions. Mais le virus n’en a que faire des ambitions. C’est lui qui prend aujourd’hui le commandement et la dernière vague de froid aura provoqué des courbes exponentielles des cas d’infection et de morts.
Monsieur le Président, après un tel désastre humain et économique, ne pensez pas réparer les dégâts sans changer notre système social.
Ou encore modifier d’une manière importante notre système économique.
Le plus difficile sera peut-être de mettre un terme au monopole de la médecine qui continue à jouer au grand seigneur. Les dirigeants devraient avoir honte d’avoir derrière eux une légion de morts.
Il ne manque plus à Monsieur Macron qu’un tremblement de terre pour compléter la série. Aujourd’hui, ce sont les inondations, qu’en sera-t-il de demain ?
Il n’y a plus personne pour tenir le gouvernail. Les milliards ont été dispersés au gré du vent, en bien ou en mal. Aujourd’hui, il ne s’agit plus du gré du vent, il s’agit d’une tempête économique.
Je rêve, mais les virus ont changé de costume et on les retrouve dans les soirées des ors de la République. Les virus y ont-il été invités ? Il n’y en a pas un seul qui ose prendre ses responsabilités. Mais je rêve car l’économie aujourd’hui s’est évadée et n’assiste plus aux soirées de gala.
Comment pourra-t-on faire pour affronter l’impossible. Alors, je supplie Monsieur Macron, face à cette situation, d’appliquer les trois réacteurs que je lui ai donnés pour pouvoir redonner à la France sa grandeur.