Le Président de la République a annoncé l’attribution d’un milliard supplémentaire pour les lycées professionnels, alors qu’il en fallait 10. Décidément, les lycées professionnels restent les parents pauvres de l’Éducation Nationale. On a l’impression de leur faire l’aumône.
Et l’on viendra me parler du travail comme d’un sanctuaire !
Il nous faut doter les lycées professionnels d’un matériel de demain ; ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Il nous faut former des professeurs à la hauteur de nos ambitions industrielles.
Je crois pouvoir en parler car, pendant deux ans, j’ai enseigné dans un collège professionnel à Landerneau. J’ai pu constater le manque de matériel sophistiqué. J’avais alors 18 ans et j’avais obtenu, à l’époque, deux CAP, un Brevet Professionnel et un BTS. Cela fait 65 ans aujourd’hui. Et si je suis aujourd’hui ingénieur, c’est que j’ai trouvé de bons professeurs.
On parle toujours de la faculté pour former aux professions libérales, mais le professionnalisme, à l’usine, sur les chantiers, est tout aussi important.
Faire l’aumône d’un milliard, c’est justement se moquer du travail, c’est se moquer de l’industrie.
Je vois qu’aujourd’hui des lycées techniques ou professionnels, continuent à être les parents pauvres. Ce n’est pas ainsi que les parents guideront leurs enfants vers ces lycées ; ils auront l’impression de déchoir leurs enfants. Et pourtant, l’industrie, la technique, vont aujourd’hui plus vite que nos cerveaux qui ne sont utilisés qu’à 10% de leur potentiel.
Et je constate aussi qu’au niveau de l’Education Nationale, qu’au niveau des facultés de médecine et autres, on apprend le passé, et le futur fait peur.
Je pense aussi que les professeurs sont si mal payés, à tous les niveaux de l‘Education Nationale, qu’il ne faut pas s’attendre à des miracles. En Europe, en Allemagne, par exemple, les professeurs sont payés 50% de plus qu’en France.
Monsieur le Président, faire des collèges techniques, c’est parfait pour nos jeunes mais aussi pour la formation continue de tout salarié. Alors, ce n’’est pas avec un milliard, Monsieur le Président, qu’on rénovera notre industrie.
Que vous soyez médecin ou bon technicien, la fierté devrait être la même : ce n’est pas le cas.
Donnons la même chance à un enfant qui est en collège technique qu’à un enfant en faculté.
Il y a des fous qui détruisent le monde
Il y a une minorité de fous qui veulent détruire le monde et il y a des sages qui feront vivre le monde,
très longtemps et ce, pour une consommation de moins d’un euro par jour.
- Il est plus facile de détruire que de construire.
- Il faut que l’humanité choisisse.
- Il faut respecter la vie et tout faire pour la protéger.
L’oxygène de l’air, la puissance du magnétisme solaire et terrestre,
la réalité d’un déplacement dans l‘espace à la vitesse de 1 800 km/heure, sans oublier la vitesse autour du soleil, font que le cœur bat comme un moteur électrique tourne dans un champ magnétique.
Notre corps est une bobine de fils, ou plutôt de vaisseaux,
de 40 000 km qui constituent le stator du moteur et le cœur en est le rotor qui bat comme un métronome.
Entraver l’action d’un de ces trois éléments,
et la machine s’arrête de tourner et l’homme de vivre.
Je n’ai rien inventé, j’ai simplement pris en compte que,
dans ces bobines, pouvait circuler normalement notre sang comme un fil de cuivre sans rupture.
C’est la mission d’Hygée, pour moins d’un euro de consommation par jour, et pour une à trois personnes.
Je suis certain, Monsieur le Président, que vous-même,
qui êtes sorti de l’ENA, vous vous êtes souvent posé la question.
