Le résultat de nos écoles, de nos facultés, est-il à la hauteur de nos dépenses ?

Nos élites coûtent-elles trop chères à la Nation ? N’y a-t-il pas trop d’illettrés pour un coût excessif ? N’y a-t-il pas trop de chercheurs sans résultat effectif, pour un coût démesuré ?

Et pourquoi ? Est-ce que  l’on s’est posé la question ?  L’Education Nationale, nos Facultés, ne sont-elles pas à un siècle de retard ? Les remises à jour n’existent pas ou peu. On enseigne le passé et pas suffisamment le futur, et l’ensemble de tout apparaît avec un résultat bien faible par rapport aux autres pays.

Et pourtant, l’éducation est sanctuarisée, voire privilégiée, dans les budgets de l’Etat.

Je veux bien que les élèves d’aujourd’hui n’aient pas l’énergie suffisante pour aborder le futur mais les professeurs n’ont-ils pas trop de retard par rapport à l’évolution de nos civilisations ?

Ceci est valable dans les formations techniques. Malheureusement, quand l’élève arrive au travail dans l’entreprise, il est déjà dépassé par de nouvelles techniques.

Nos chercheurs sont-ils conditionnés aux résultats ?  L’argent n’est-il pas un facteur négatif ? La recherche, c’est avant tout un regard sur l’évidence et sur le futur.

Alors, va-t-on me dire, vous privez le chercheur de sa liberté. Loin de moi cette idée ; mais un chercheur, c’est aussi un travailleur payé par l’Etat ou par le privé : il faut un résultat.

Dans le passé, quand un cadre n’était plus productif, on préférait le mettre à la retraite ou dans un placard. Dans le publique : on lui remet la légion d’Honneur. Certes, les chercheurs ne sont pas les mieux payés mais parfois, ils le sont trop, pour un faible résultat.

Les professeurs ne sont non plus les mieux payés ; ce n’est pas une raison pour ne pas se remettre à  jour régulièrement. Il faudrait se poser la question : quelle est la solution ?

Je pense que nos professeurs devraient consacrer près de la moitié du temps à se reformer eux-mêmes. Ce n’est pas la quantité qui compte, dans l’enseignement, mais la qualité du présent et du futur.

En France, on a perdu beaucoup de temps en se croyant les meilleurs et nous voilà réduits à la 13ème place dans le monde.

En sera-t-on arrivé à former les jeunes qui rentrent pour compenser le travail intellectuel et technique qui n’a pas été fourni ? Autrement dit, on va payer l’école, la faculté, et on va payer une deuxième fois à l’entrée dans le marché du travail.

Je voudrais préciser que ce problème est entier dans les Grandes Ecoles où parfois on se pose la question : que font-ils à l’école ?

Je sais qu’aujourd’hui le Français, l’orthographe, ne sont plus d’actualité, mais on pourrait au moins apprendre à compter. Faute de voir le futur, on peut au moins apprendre les éléments de base et savoir écrire en est un.

Ce n’est pas un réquisitoire contre l’élite mais un constat qui fait que la France aujourd’hui perd des points.

Il faudra peut-être aussi rénover l’école ainsi que le temps de travail à l’école. L’école coûte trop chère pour ne pas être utilisée à plein temps et il y a trop de trous, trop de vacances mal réparties, au cours de l’année. Et je pense que les jeunes d’aujourd’hui pensent que c’est un dû. Non, ils sont à l’école pour apprendre, pour conserver leur énergie intellectuelle et physique. Là-encore, il faudra se poser la question, faute de quoi on n’aura pas la solution.

Je sais, que l’Education Nationale est quasiment intouchable mais quand il s’agit de nos enfants, rien n’est intouchable oui, en tout cas, elle ne devrait pas l’être.

Que l’on donne plus d’argent à l’éducation, tout le monde est d’accord, mais pour obtenir de meilleurs résultats. On paye trop de gens à ne rien faire. On a l’impression que l’école est devenue un passage obligatoire, un passage dans lequel on peut faire ce que l’on veut. Je regrette, mais ce n’est pas le cas. A l’école, on doit apprendre et l’on doit développer ce que sera demain.

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