Notre économie vit avec un cancer

L’homme a pris l’habitude de vivre avec un cancer et maintenant, c’est l’Etat qui a pris cette habitude de vivre avec un cancer, et cela dure depuis 50 ans.

Les solutions de l’évidence sont difficiles à avaler, tant par le corps médical que par l’Etat. Il faut reconnaître que tous deux n’y ont pas pensé. Et pourtant, éviter le cancer, pour l’homme, et éviter le cancer, pour l’Etat, c’est prévoir une nouvelle vie, un nouveau monde.

Eviter le cancer des Français, de la Sécurité Sociale et de l’Etat, c’est dur à avaler pour les politiques mais c’est 200 milliards d’économie. Pour l’Etat, il n’y a pas d’autre solution pérenne que d’éradiquer le mal à la source en le transférant sur le budget de l’Etat. C’est d’une simplicité indiscutable faute de quoi ce sera un chômage massif, une dette qui s’envolera, un pouvoir d’achat qui s’écroulera, un PIB en berne, une croissance négative comme jamais il n’y en a eue.

Je crains qu’à tout cela il faille un jour ajouter les taux d’intérêts qui rendront la tâche encore plus difficile. Bien sûr, on pourrait augmenter les salaires, mais c’est le chien qui se mord la queue car augmenter les salaires, c’est augmenter les prix et c’est justement le contraire qu’il faut faire.

En supprimant le poids des charges sur le travail, on va réduire automatiquement tous les prix, tant sur les produits que sur les services, et il découlera mécaniquement une augmentation du pouvoir d’achat. On verra la croissance flamber, on verra nos exportations tripler pour atteindre 50 % du PIB, comme en Allemagne.

Ce cancer de l’Etat ronge jusque nos institutions comme les termites dévorent notre charpente. Dans un cas comme dans l’autre il faudra vivre à découvert et l’hiver sera très dur à supporter. Cela fait mal au cœur quand on sait que par une simple ordonnance, on peut résoudre le problème et il n’y aura aucun syndicat, aucune association, qui contestera cette mesure mécanique.

Nous sommes à six mois de l’hiver, si rien n’est fait, comme pour le coronavirus, ce sera à nouveau pour la grippe et l’avenir ne sera pas radieux. Nous courrons alors à une révolution certaine. Oui, l’hiver sera difficile si l’entêtement prévaut chez nos politiques comme dans le monde médical ; on aboutira encore à une séquence de morts. Les 30 000 morts qui viennent de se produire n’auront pas suffi.

Dire que ce sera facile, non, certainement pas mais ne rien faire sera beaucoup plus grave.

Il est quand-même malheureux que par entêtement on puisse arriver à de telles situations.

Alors, Monsieur le Président de la République, vous qui êtes allé sur la tombe du Général de Gaulle, essayez au moins de l’imiter faute de devenir un nouveau Général de Gaulle. On ne vous en demande pas tant, on vous demande seulement de protéger les Français.

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