La France à défaut de produire…

A défaut de production et de productivité, la France s’endette d’une manière insolente et, sans le vouloir, reconstitue des monopoles avec des fonds de pension et avec la complicité de la Chine.

Les fonds de pension sont une nébuleuse destructrice et vorace. Il s’agit d’argent qui se promène d’un bout à l’autre du monde pour prendre le meilleur et laisser le pire.

En France, 50% de nos entreprises sont entre les mains de ces fonds de pension. Et pourquoi ? Parce que depuis cinquante ans, on n’a pas voulu assurer la productivité et la compétitivité.

On n’exporte plus. Le pouvoir d’achat des Français se réduit de jour en jour. Les fonds de pension sont aux aguets pour avaler notre industrie et notre commerce. Les fonds de pension n’ont que faire du social ; ce n’est pas leur raison de vivre.

Dans ces conditions, il ne faut pas créer l’OMC – Organisation Mondiale du Commerce-. Dès l’origine, elle est faussée. Les économies ont oublié l’humain, elles ne s’adressent qu’à l’argent.

La position conquérante de la Chine démontre, s’il était nécessaire, que le financement de notre système social n’est plus d’actualité. Alors, deux solutions : ou fermer nos frontières, ou imposer le même système social à tous. Mais n’est-ce pas un rêve ?

Même les Etats-Unis, pays on ne peut plus libéral, n’ont pas le même système que nous, Européens. Ce système européen a été établi après la guerre de 39-45. Mais quatre-vingt ans se sont passés depuis et les pays dits émergents sont devenus des pays conquérants ; ils représentent aujourd’hui un tiers de la population mondiale.

Il n’y a pas que le système totalitaire qui en soit la solution, c’est le financement de notre système social qui provoque les déséquilibres.

C’est l’occasion unique pour l’Europe, en réformant ce système social, de pouvoir encore exister quelques temps. L’Europe s’est livrée corps et âmes à la Chine. L’Union Européenne n’est qu’une façade car, même à l’intérieur de l’Europe, il n’y a aucune unité, il n’y a aucun combat unique.

La pauvreté, d’un bout à l’autre de l’Europe, n’a jamais été aussi importante. Des pays entiers peuvent être classés dans la pauvreté. Quel drôle d’exemple donne-t-on à l’humanité… et l’on prétend être les maîtres du monde ! Quelle erreur, quelle faute.

Nous devenons des coquilles vides incapables de produire ni de vendre. Notre dette va continuer à flamber et c’est tout le pays qui sera en feu.

Je veux bien admettre que le problème sanitaire en sera l’une des causes ; mais qui est responsable du problème sanitaire ? Nous n’avons plus d’armes de dissuasion mais nous avons des micro virus pour lesquels on se montre dans une incapacité notoire à les détruire.

A cela vient s’ajouter une guerre de religion qui engendre la terreur. A la peur du virus, on a trouvé le moyen de rajouter la terreur.

Comment, dans ces conditions, redresser la France et l’Europe. Il faut retrousser nos manches et accepter le combat. Ce sera un corps à corps sans merci, pire que la guerre de 14-18 ; il faut l’affronter avec toutes ses conséquences. Et nous gagnerons parce qu’en définitive, faute d’avoir un service médical efficace, on se retournera vers l’évidence.

La France, pays des Lumières, souvent utilisée dans le discours de Monsieur Macron, voit s’affaiblir chaque jour sa puissance et ses lumières.

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