La dette – l’arlésienne

Aujourd’hui, la dette est de près de 3 000 milliards, ce qui fait 100 000 € par foyer.

Il ne faut pas s’en faire une montagne car cette dette va être payée d’ici 30 ou 40 ans. L’inflation aura fait son œuvre et on ne remboursera, de fait, que 15 à 30% de la totalité car l’inflation est au minimum de 3% l’an : au  bout de 30 ans, cela représente 90%. Et la dette, aujourd’hui, n’a pas de taux d’intérêt ; on est à un intérêt négatif, tellement il y a d’argent sur les marchés.

Alors, il ne faut pas s’en faire une montagne. La dette disparaîtra d’elle-même. En revanche,  il faudra rembourser tous les mois, ou plutôt tous les ans. Cela ne constituera qu’une partie de la dette, faudra-il encore le faire.

C’est pourquoi il existe tant de spéculations car la spéculation, c’est vivre avec une dette et la créer, si possible.

Aujourd’hui, faire une dette ou utiliser une dette, c’est un commerce comme les autres. C’est pourquoi, en définitive, les Ministres des Finances n’en font pas des montagnes ; ils le savent très bien.

Le problème était simplement une affaire de confiance. Ceux qui ont de l’argent ont besoin qu’on l’utilise mais ils préfèrent qu’on l’utilise pour créer car c’est la valeur de la création qui assurera la confiance.

Et Monsieur Macron, l’expert des finances, le sait aussi et il a le mérite de bien savoir exploiter la dette. Aujourd’hui, c’était quelque peu contraint face aux virus, demain il faudra qu’il ait le courage de faire de même pour notre économie. Et il ne conservera la confiance que si cet argent devient productif. Et pour être productif, il faudra prendre des mesures, par ordonnances, afin que le travail reprenne sa place et que le social soit payé par l’État.

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