Et quand on n’a plus que l’amour en échange

Quand on n’a plus qu’une oreille pour entendre. Quand on n’a plus qu’un seul œil pour voir. Quand on n’a plus que la moitié du cœur pour vivre. Alors apparaît le visionnaire qu’on n’a pas pu diviser.

Oui, il lui reste malgré ses handicaps, la vision, le bon sens, l’évidence, la persévérance, pour essayer de maintenir le monde en équilibre. En équilibre entre le savoir, l’intelligence et le visionnaire.

Les handicaps donnent la possibilité de voir le monde d’une autre manière et de créer un nouveau monde. Le handicap permet de constater la valeur du travail. Et quand on a perdu certaines facultés, à cause de la médecine, on a le droit de contester.

Certes, les ingénieurs ont créé du  matériel pour aider le cœur à continuer à battre mais ce n’est pas de la médecine, c’est de la mécanique.

Un handicap permet de réfléchir autrement et de voir autrement, et d’entendre autrement.

L’argent, l’orgueil, la vanité, n’ont guère de place et sont sans intérêt. Seule une petite voix, dans votre oreille, peut encore vous dicter le futur.

Le handicap vous oblige à respirer autrement, parfois utilement quand il s’agit d’un virus par exemple. L’interdit disparaît, parce que, de toute manière, on ne vous enlèvera plus grand-chose.

Je demande simplement à ceux qui croient tout savoir, de bien réfléchir à ce qu’ils font et parfois d’ajouter à leur savoir un brin d’intelligence et beaucoup d’évidence.

Le savoir doit être au service de la vie, la réciproque n’est pas vraie.

Quand on a un handicap, on peut remettre en cause la justice, car on subit l’injustice. Quand on a un handicap, on s’accroche à la vie et c’est pourquoi je défends avec tant de forces  les moyens de vivre, de survivre et de vivre le plus longtemps possible.

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