Ils sont venus en force à Kiev

Bravo pour l’unité, beaucoup moins pour l’apport d’armes et de munitions à l’Ukraine.

Nous avons en réserve 90 canons César qui, probablement, servent à protéger le Trésor de la Banque de France. Ne pensez-vous pas qu’ils seraient mieux en Ukraine d’autant plus que l’on sait en construire une dizaine, tous les mois ?

Ils sont arrivés à Kiev les mains vides. Ils en sont repartis fiers comme des  Artaban.

À quoi serviront ces canons dans la Banque de France alors que l’on a déjà prévu sur nos tablettes des canons qui ont une portée nettement plus longue que les César ?

L’industrie militaire fonctionne bien mais qu’est-on allé faire à Kiev ? On est allé prendre un nouvel adhérent de l’Europe, sans lui apporter grand-chose. L’Ukraine est devenue aujourd’hui un champ d’essai de nos armes ; c’est à celui qui tirera le plus loin et le plus longtemps.

Tout ce qui existe aujourd’hui, dans nos réserves militaires, n’aura plus aucun intérêt d’ici un, deux ou trois ans. La technologie a pris le dessus. Même nos Rafales d’aujourd’hui ne seront plus au goût du jour d’ici quatre ou cinq ans. Si la guerre continue, qu’adviendra-t-il de l’Europe ?

Dire qu’après la guerre il y aura des négociations est un leurre car Monsieur Poutine a démontré que des accords signés n’avaient guère de valeur.

Faire plaisir à Monsieur Poutine, en ne l’humiliant pas, finira mal. La Russie est un pays européen que Monsieur Poutine a détruit pour son seul intérêt.

Que sortira-t-il de notre visite à Kiev si ce n’est que d’avoir vu de ses propres yeux les conséquences de la guerre.

Mais est-ce suffisant de regarder et de faire de l’Ukraine un cimetière ?

 

 

Non, Monsieur le Chef de l’OTAN

Si la guerre en Ukraine continue aujourd’hui, c’est la faute de l’OTAN et de l’Europe pour n’avoir pas fourni armes et munitions nécessaires.

Non, Monsieur le Chef de l’OTAN, cette guerre se terminera avant la fin de cette année sinon c’est à vous, Monsieur le Chef de l’OTAN, que sera imputé ce retard.

Dire aujourd’hui que l’Europe, avec ses 650 millions d’habitants et avec 35 pays, n’est pas capable de faire face à un pays de 120 millions d’habitants est vraiment très inquiétant.

L’OTAN et les États-Unis n’ont pour seule finalité que d’affaiblir la Russie mais aussi l’Europe, une Europe qui se réarme en catastrophe ; c’est du chacun pour soi.

Cette guerre de l’Ukraine n’aurait jamais dû exister. Monsieur Poutine apporte les prémisses d’une guerre mondiale que, ni l’Europe, ni les États-Unis, n’auront cherché à éviter.

On est en train de sacrifier un pays de 50 millions d’habitants pour notre liberté. Quelle honte. C’est d’autant plus une  honte que la Russie, comme l’Europe, est un pays judéo-chrétien qui a pour vocation de rejoindre, tôt ou tard l’Europe quand les plaies se seront refermées et que Monsieur Poutine aura rejoint son enfer.

Attention, Monsieur le Chef de l’OTAN ! Ce qui se passe en Ukraine ne tardera pas à se produire en Afrique où Monsieur Poutine a déjà mis ses pions dans plusieurs pays. Ce sera la faute de l’Europe qui n’aura pas fait ce qu’il faut pour que l’Afrique puisse se développer et, cerise sur le gâteau, pour que l’Afrique puisse nous éviter de passer, nous aussi, sur le gril du réchauffement climatique.

L’Europe possède encore son aspect humaniste mais l’intérêt prend petit à petit, le dessus.

J’ai toujours dit qu’il n’y aura pas d’Europe sans Afrique et pas d’Afrique sans Europe. Ce qui se passe aujourd’hui en est la démonstration. Si l’Occident n’est pas plus actif à Kiev qu’en Afrique, alors, on aura une guerre mond

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