Est-il possible de faire un demi-programme ?

Oui, parce qu’il n’est qu’un demi programme et qu’il pourra ainsi être réalisé avec des demi-mesures.

L’autre moitié du programme devra se faire avec de vraies mesures pouvant modifier en profondeur notre économie, notre sanitaire, notre système de financement du social sans le réduire, notre système scolaire par lequel on doit donner l’envie d’apprendre, notre système industriel avec des salaires sans charges permettant d’être compétitif, notre défense militaire avec une dotation d’au moins 5 à 6% du PIB et surtout, avec le financement d’un matériel d’offensive. Il faut mettre notre système de dissuasion entre parenthèses parce que personne ne l’utilisera.

Il nous faut, enfin, et une fois pour toutes, prendre le chemin d’éviter pour ne pas avoir à soigner, sur une base simple : éviter, c’est la goutte d’eau avant le départ de l’incendie.

Soigner, c’est le pactole pour les laboratoires, c’est la catastrophe pour les Français qui ne sont pas encore malades. L’hôpital doit être l’exception en cas d’accident. Éviter les maladies, c’est donner à l’homme l’espérance de vie jusqu’à 150 ans, en pleine forme toute sa vie durant.

J’entends déjà sonner à mes oreilles : impossible, folie, mensonge. En tout cas, tout ce que je propose ne peut pas être pire que ce que l’on a aujourd’hui… Ce que je propose, en fait, c’est de revenir aux fondements de la médecine et d’Hippocrate.

Le vrai programme industriel repose sur la possibilité de produire et de vendre d’une manière compétitive. La clef de tout ce programme, c’est de réformer notre système social, sans le réduire.

On me dira : cela peut attendre, comme on le dit pour tous ceux atteints d’un cancer, d’un virus ou de toute autre maladie. Mais, là encore, il faut réformer la base de notre vie et protéger, dès la naissance, notre système immunitaire. Vieillir n’a jamais été une nécessité, c’est l’homme qui le cherche et qui s’en est fait l’idée.

Dans ce demi-programme que je propose avec de vraies mesures, je vais décevoir les écologistes qui n’ont pas encore compris ou pas voulu comprendre que la vraie cause est dans la nature. Nous faire engendrer la peur, que ce soit de la maladie ou du réchauffement climatique, n’est pas écologique.

Souffrir n’est pas une nécessité, c’est encore un privilège d’autrefois où l’on vous disait que pour gagner son paradis, il fallait souffrir… Ne pensez-vous pas que tout ceci soit dépassé ? Mourir, peut-être, mais en pleine forme.

 

A quelle sauce « moutarde » allons-nous être mangés ?

Hier, Jupiter, aujourd’hui Gavroche. La IV ème République renaît de ses cendres encore bien chaudes.

Droite, gauche,  un centre qui joue sur deux tableaux, une gauche divisée, excepté pour être élue : la place est bonne. Un esprit de droite majoritaire qui n’arrive pas à émerger et à s’unir. Pourtant à présent il n’y a jamais eu aussi peu de différences entre le vrai LR et le RN d’aujourd’hui : tous deux s’invectivent en disant  « je t’aime, moi non plus ».

Il y a certainement un fossé entre le LR et La France Insoumise, et certainement beaucoup moins avec le parti communiste dont de Gaulle avait eu la sagesse de reconnaître les qualités de franchise et de courage pendant la dernière guerre.

Quel sera le liant nécessaire pour gouverner ensemble ? Monsieur Macron n’est pas de Gaulle. De Gaulle reconnaissait ses erreurs et il les réparait. De Gaulle était l’homme du futur et de l’offensive. Monsieur Macron ne reconnaît jamais ses erreurs, ne les répare pas et ne cherche même pas à les réparer en s’abritant derrière ceux qui détruisent l’homme par intérêt tels que les Conseils Scientifiques et le monde de la spéculation. Ce sont les intérêts de la Cop 21 qui, en fait, n’a plus de cap.

On patauge et on a oublié la nature. Les Français subissent et n’évitent plus rien ;  ils finissent au milieu des emplâtres. Y aura-t-il une voix qui s’élèvera à l’horizon du futur ? Pour l’instant, c’est l’humilité, c’est la descente aux enfers, qui mettent en danger notre République.

L’humilité oui, mais l’offensive d’abord, qui sont des denrées rares parce qu’elles comportent des risques.

Notre futur passera peut-être par l’Ukraine qui, malgré notre incohérence, montre un courage à nul autre pareil pour défendre NOTRE liberté.

On se plaint de ne plus avoir d’huile de tournesol et maintenant de moutarde…. Alors, à quelle sauce va-t-on être mangé ? En acceptant le laisser-aller, le « vivre avec », les « sans rien », on ne fait pas l’unité.

Nous voilà au pied du mur faute de rester dans le paradis qu’est la France, on va devoir laisser les fleurs se faner, faute d’énergie.

L’inflation n’est pas un hasard, pas plus qu’un virus d’ailleurs, pas plus qu’un cancer. Elle planait au-dessus de nos têtes depuis déjà longtemps comme un rapace dans le ciel. L’inflation enrichira probablement les plus riches et appauvrira les plus pauvres.

Le pouvoir d’achat sera soumis à une hausse perpétuelle des salaires au lieu d’une baisse massive des prix par le transfert des charges sociales sur le budget de l’État.

À force de jouer sur deux tableaux, notre Président est tombé entre les deux. C’est un bon petit Gavroche mais cela ne suffira pas pour sauver la France.

 

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