En aval ou en amont

Aujourd’hui, toute notre énergie, médicale et financière, se développe en aval de la maladie. L’amont est le parent pauvre de la pandémie.

A mesmerizing scenery of a rock formation in Yosemite National Park, United States of America

Un armistice signé avec la maladie n’est pas concevable. On ne vit pas avec l’occupant quel qu’il soit. Quand il est là, on ne collabore pas, on le refoule hors de nos frontières.

C’est en amont que l’on évite la maladie, c’est-à-dire à la source. Il faut éviter toute arrivée du virus par quelque chemin que ce soit. On soigne mais l’on ne s’en protège par suffisamment dans les ports et les aéroports internationaux.

Non, on ne vit pas avec le virus, et demain avec la grippe, et peut-être avec d’autres virus. Le voyageur doit avoir un carnet de santé. Le virus circule autant par contact direct que par les airs. L’installation des lampes à ultraviolets doit être une obligation dans tous les passages publics et privés, dans toutes les toilettes, dans tous les ascenseurs, y compris dans des couloirs sanitaires.

Il nous faudra organiser la résistance parce que l’occupant est déjà chez nous. Bien sûr, il s’agira d’une résistance sanitaire. Il faut l’organiser en amont : en aval, c’est trop tard.

Mais, comme toujours, notre Administration est si lourde et le pouvoir politique si lent à décider, que l’on commence seulement à réagir avec six mois de retard.

Je ne pense pas que ce soit la police qui parviendra à surveiller nos aéroports, nos ports et nos frontières : c’est là qu’il faut mettre l’armée. L’arrivée d’une seule personne contagieuse peut mettre en péril toute une région. Il ne faut tout de même pas tenter le diable.

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