Bravo, Monsieur le président

Dans cette victoire à Bruxelles, c’est davantage l’unité de l’Europe que l’argent qui va être distribué aux Etats et, de fait, très peu pour la France.

A cette victoire, il faut mettre un bémol. C’est une fuite en avant, c’est un peu de la mendicité. La récolte est bonne, quelque peu faible par rapport aux besoins nécessaires de la France.

Ce sera l’argent que l’on produira qui sera l’avenir de nos industries, faut-il encore leur en donner les moyens. L’innovation, la création, l’écologie, coûtent très cher à mettre en place mais elles sont les atouts de la croissance et du PIB.

Prions pour que les 40 milliards accordés à la France n’aillent pas boucher quelques trous de notre économie. J’espère que ces 40 milliards seront utilisés réellement pour faire de la France une nation forte.

Mettons entre parenthèses les dettes et allons de l’avant par des techniques nouvelles, par des chercheurs qui trouvent, par de nouveaux produits et du matériel, qui seront le fer de lance de nos exportations et qui permettront d’assurer le futur de l’écologie.

Pour sortir la France de l’ornière, il nous faut parvenir à un taux de croissance de 8 à 10 % par an. Nous pouvons y parvenir en donnant à l’industrie et au commerce les moyens techniques de fonctionner normalement. Il ne faut jamais casser ce que l’on a avant d’avoir de quoi construire.

Ceci est valable pour l’énergie : on trouvera probablement d’autres sources d’énergie dans le futur mais à présent ne cassons pas nos centrales nucléaires, remplaçons-les par de mini-centrales plus près de l’utilisateur, ce qui évitera les pertes de charges des transformateurs.

Arrêtons d’acheter d’une manière inconsidérée en Chine. Car, en fait, on paye plus cher ce qu’on y achète que ce que l’on fabrique en France si l’on tient compte de la durabilité des produits, de l’absence de service après-vente et du coût du chômage dans notre pays. Il faut bien que quelqu’un le paye et ce sera toujours par des taxes sur les produits.

Il faut que la France transforme son système social au plan du financement. Réduire le coût du travail doit être, matin, midi et soir, l’objectif de nos dirigeants. Loin de moi l’idée de réduire les avantages sociaux mais il faudra 500 milliards par an pour les payer sur le budget de l’Etat.

On a vu, ces derniers temps, que le Covid-19 allait nous coûter environ 1 000 milliards, c’est-à-dire deux fois le budget social de la France. Bien sûr, il faudra donner à l’Etat de nouvelles recettes. Mais accroître la production de 30 % en France, c’est déjà libérer 300 milliards de TVA sans compter la CSG. Nous arriverons rapidement à trouver les 500 milliards.

Certes, ce ne sont pas les 40 milliards de l’Europe qui vont permettre de financer le social, et ce n’est pas par de l’argent prêté par subvention que nous résoudrons notre problème. Ce n’est que par une production accrue, à des prix compétitifs que nous pourrons faire augmenter la consommation intérieure et aussi les exportations.

Nous avons vu, ces derniers temps, que notre dépendance était mise en cause. Je suis quand-même étonné que depuis cinquante ans on n’ait pas vu que la France s’enfonçait irrémédiablement dans un puits sans fond. On ne sortira pas la France de ce puits par des dettes mais par le travail, un travail plus productif, moins coûteux et réalisé en bonne santé.

Aujourd’hui, les Français, comme beaucoup d’Européens, passent leur temps à savoir les maux qu’ils n’ont pas. Leur santé est complètement oubliée par l’Etat. Nous venons de voir un virus mais ce n’est rien à côté des cancers ou à côté de la pollution. Nous avons eu 30 000 morts par erreur médicale. Nous avons 50 000 morts, chaque année, par la pollution et l’on continue à ne pas utiliser l’hydrogène ; on a l’impression que c’est encore l’exception.

Il n’y a pas un seul d’entre nous qui n’ait pas un cancer en construction dans son corps, un cancer qui, in fine, tuera 220 000 Français par an. Et que fait-on  avec le « je ne sais pas » ? Il y a des efforts qui sont produits mais, n’ayant pas voulu trouver la cause, rien ne sera définitif.

J’ai osé dire que j’avais trouvé la cause du cancer, une cause qui nous écrase tous les jours par une pression atmosphérique dérégulée qui tue nos cellules et arrête la circulation sanguine dans les petits vaisseaux. Nous savons comment faire mais il faudra probablement dix ans avant qu’on n’applique la solution. D’ici-là, il y aura eu plus de 2 millions de morts par le cancer.

De même pour la pollution, on connaît la solution, elle est probablement trop simple avec l’utilisation de l’hydrogène, pas seulement pour le transport mais aussi pour le chauffage et pour l’industrie.

Nous avons de plus en plus de déchets en France, il nous faut les incinérer et pourquoi continuer à utiliser du pétrole pour ce faire, alors que nous avons de l’hydrogène, plus efficace, plus rapide, plus écologique ?

Encore une fois, bravo, Monsieur le Président, mais j’y mets tout de même un bémol : celui du panache.

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