Non, Madame Lagarde, vous ne pouvez demander à la France de s’appauvrir

Non, Madame Lagarde ce ne sont pas les dépenses qu’il faut réduire, et c’est pourtant la demande du FMI. Baisser les dépenses, c’est subir un cortège de conséquences en cascade : réduction des dépenses sociales, réduction des budgets militaires. C’est aussi automatiquement augmenter la dette de la France pour maintenir le pouvoir d’achat. Ce n’est pas possible Madame Lagarde, à moins que vous n’alliez contre les intérêts de la France.

Dans quel sens voulez-vous aller Madame Lagarde ?

Ce serait moins de social, moins de sécurité, moins d’avenir, sans création, sans recherche si vous mettez en oeuvre votre plan. C’est, en fait, ce que proposent les Américains mais eux font tout autrement.

Ces économies virtuelles que vous demandez, c’est davantage de chômage, plus de pauvreté, c’est moins de sécurité, c’est une école en déroute, des hôpitaux sans infirmiers et sans médecins, etc.

La seule solution pour réduire la dette et la ramener aux alentours de 50% du PIB, c’est d’accroître la production, et le taux de croissance en découlera. Et pour ce faire, il faut vendre à l’exportation, que tous nos gouvernements ont massacrée et qui ont tout fait pour accroître les importations que ce soit le pétrole ou en provenance de Chine.

Non, Madame Lagarde : ce n’est pas le bon sens et j’espère qu’à la tête de la Banque Européenne, vous choisirez l’avenir et non le passé. Votre rôle est important madame Christine Lagarde comme présidente de la Banque centrale européenne (BCE) en remplacement de Mario Draghi.

Il faut permettre à la France de retrouver de la compétitivité

Pour vendre davantage, c’est-à-dire 4 à 6 milliards par jour de plus, la France doit baisser ses prix. Et pour cela, il y a la solution immédiate du transfert des cotisations patronales sur le budget de l’Etat. Alors, vous allez me dire : oui, mais cela va augmenter la dette ! Non, Madame, cela va augmenter déjà le pouvoir d’achat de tous les Français, et les ressources à l’exportation sur la CSG permettront, chiffres à l’appui, de faire rentrer près de 750 à 800 milliards dans les caisses de l’Etat. A cela il faudra ajouter la fin du coût du chômage, la réduction importante du coût de l’immigration, la réduction massive des charges relatives aux salaires des fonctionnaires.

Non, Madame Christine Lagarde, il ne faut pas réduire le nombre de fonctionnaires. Il faudra davantage de fonctionnaires et non moins de fonctionnaires. Et si l’on parle du coût des fonctionnaires, il faut savoir que 10% de la Haute Administration coûte plus cher que les 90% restants. En fait, c’est tout le malheur de notre pays et de notre Etat : il y a une discordance totale, un fossé, entre les salaires d’une certaine caste et ceux de certains dirigeants et de tous les politiques qui s’octroient une multitude de privilèges.

Les charges de l’Etat vont obligatoirement croître car il n’y a pas assez de personnel là où c’est nécessaire, il n’y a pas un budget suffisamment important pour nos armées. Et quand quelque chose ne va pas dans un pays,  c’est d’abord chez soi qu’il faut chercher la solution.

Au fond, les politiques ont peur d’eux-mêmes. Ils ne sont pas formés à la mission qui leur est confiée. Oui, il faut accroître le pouvoir d’achat de tous les Français. Alors, ne serait-il pas judicieux de réduire de 20% tous les hauts salaires ?

Et comment résoudre le problème de l’immigration ? Il est impératif de mettre en place un plan Marshall pour l’Afrique mais il ne faut pas qu’il serve aux dirigeants pour s’enrichir. Aussi, c’est ce que j’ai proposé : la création de 10 barrières vertes de 100 km sur 2 000 km dans tous les pays limitrophes du Sahara. Cette proposition permettra, certes, de régler des problèmes d’emploi dans ces pays, mais aussi de mettre fin à la progression des déserts et donc du réchauffement climatique. Madame Lagarde, il faut peut-être éviter que le sirocco ne souffle à Paris.

Madame, vous allez être confrontée d’abord à un problème de technicité sur le crédit autrement dit sur la possibilité des Etats européens à puiser d’une manière insolente dans un crédit fictif. Et vous savez, vous plus que tout autre, que le crédit international aura une fin. Vous allez avoir une crise financière à gérer ; elle sera terrible mais nous pouvons peut-être compter sur votre expérience.

Vous allez avoir à vous confronter à un problème écologique qui va à l’encontre de la productivité dans tous les pays. Non, l’écologie ne doit pas coûter de l’argent à aucun pays ; elle doit être une nouvelle ressource. Car l’écologie, c’est actuellement contre le nucléaire. C’est un tabou qu’il va falloir faire disparaître, et contrairement à tout ce qui est dit, il faut arrêter de produire de l’énergie nucléaire par de grandes centrales dangereuses mais il faut que la production d’énergie soit réalisée chez chacun par de mini centrales nucléaires au thorium, de la dimension d’un cube. Et cela, les Chinois le savent mieux que nous. L’objectif sera de diviser le prix de l’énergie par dix et de supprimer une fois pour toutes l’utilisation du pétrole qui rend dépendants la plupart des Etats.

Il faut donc, Madame Lagarde, que vous ayez la force, le dynamisme, l’intelligence, le bon sens, de ne plus utiliser l’uranium mais le thorium dont nous disposons en France, en Chine, en Russie, aux Amériques, en abondance. L’utilisation du thorium à refroidissement à sel fondu permettra de mettre fin au réchauffement de nos rivières sur lesquelles sont implantés des monstres de centrales nucléaires.

Je tiens aussi à vous rappeler que l’uranium a été choisi uniquement en raison de la fabrication du plutonium nécessaire à la fabrication des bombes nucléaires.

Vous allez aussi être confrontée, Madame, aux mâchoires de l’étau constitué par la Chine et par l’Amérique. Ces mâchoires sont en train de se resserrer sur l’Europe car les Etats-Unis ne veulent pas d’Europe et encore moins d’armée européenne.

Que de projets, Madame Lagarde, que de projets vous attendent

Et nous en revenons donc à l’essentiel pour la France, parce vous êtes tout de même française : tous les gouvernements ont eu pour conséquence de réduire  nos exportations et elles ont baissé en France de 50% en dix ans.

Non, Madame, nos gouvernements ne sont pas à la hauteur de l’enjeu et il ne faut pas s’étonner que les Français considèrent subir leur gouvernement et n’aiment plus leurs dirigeants. En France, vous le savez mieux que moi, le système en place vit avec une majorité fictive, à peine 28% des électeurs soit à peine 8% de la population totale.

Ce ne sera pas facile, Madame Lagarde, de convaincre et le plus difficile sera de convaincre la France. Et pourtant, la France a tout pour conserver sa place dans le monde.

Mais il ne faut pas confondre productivité et social fictif. Le pouvoir d’achat, en France, est aujourd’hui compensé par l’argent des tirelires de nos enfants, ce n’est pas sérieux même si cela est presque identique ailleurs ; il y a un maillon de la chaîne qui s’est brisé. Plus de 100 000 milliards de crédit sur l’ensemble des pays, est-ce raisonnable ? N’est-ce pas plutôt la solution de facilité qu’ont trouvée les dirigeants ? Ne faudrait-il pas mettre vraiment fin à ce système qui ne peut conduire qu’à la ruine ?

Bon courage, Madame.

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