Au 31 décembre 2020 : 500 milliards

A fin 2020, le déficit de la France approchera les 500 milliards d’euros et il faudra y ajouter le déficit de toutes les entreprises, qui dépassera les 1 000 milliards.

Il est urgent de se remettre au travail dans tous les secteurs d’activité. Chaque jour va compter. Chaque jour, on retardera l’échéance. Il est urgent de reconstruire mais ce ne sont pas sur des ruines, ce sont sur des tabous.

Il faut rapatrier notre industrie qui s’en est allée, à la recherche de coûts de travail permettant d’être concurrentiel. C’est par désespoir qu’elle est partie.

Aujourd’hui, par une simple ordonnance, le coût du travail permettra à nos industries d’être compétitives. Il aura fallu cinquante ans de laisser-aller et un virus pour faire comprendre les dangers de notre dépendance. Il aura fallu des dizaines d’années pour déplacer un malheureux curseur. Il aura fallu des dizaines d’années pour comprendre que le travail ne peut être assujetti à des charges sociales. C’était le travail de l’Etat. On a perdu cinquante ans : il faut maintenant les rattraper. Il y va de notre liberté.

Il faut comprendre que le « tout à bas prix » n’est pas nécessairement la solution de notre indépendance. C’est comme dans la vie,  il y a un moyen terme qu’il faut respecter. Durant  toute notre vie, il y a des possibilités, mais il ne faut pas sortir du cadre. C’est ainsi que vous pouvez avoir jusqu’à 40° de fièvre ou 34 °, mais on ne peut aller au-delà de ce cadre.

Notre imprévision, notre incompétence, ont été sanctionnées par un déluge de morts, par une hécatombe. Notre économie est en train de subir la même mort parce que l’on est sorti du cadre.

Le social, c’est l’affaire de l’Etat, il faut le comprendre, une fois pour toutes. Perdre notre indépendance et notre liberté en maintenant la taxation du travail au profit du social, n’est pas la solution. Il  n’est pas question pour moi de réduire le niveau du social mais il doit être financé par l’impôt et non les cotisations sur le travail.

Si nos dirigeants ne font pas le nécessaire immédiatement, alors, la France et les Français seront devenus une annexe de la Chine.

Ce qui vient de se produire à cause d’un micro virus, doit nous faire réagi et il n’est pas pensable que cette situation continue. En revanche, je crains que la facilité continue à nous détruire.

Je crois surtout que l’on veut faire travailler le peuple de France pour enrichir 1% de la population.  Nous avons vu, cependant, que l’argent ne réglait pas tous les problèmes. Nous avons vu, tout d’un coup, sortir des milliards dont je ne sais d’où, ou plutôt, je ne le sais que trop, car ces milliards-là vont accroître un peu plus la dette.

Et que l’on ne me dise surtout pas que c’est la faute de l’Europe. L’Europe n’a pas été faite pour créer la misère. Et si l’Europe ne suit pas, alors il faudra le faire seul et vous verrez que l’Europe suivra, de gré ou de force, parce que c’est la seule solution à  nos problèmes.

Et je ne veux pas qu’on nous dise, une fois de plus, qu’on a tout essayé : c’est faux. Si c’est ce que l’on apprend à l’ENA, alors, il faut la détruire sur le champ comme on a pris la Bastille.

Quand on sait qu’il aurait suffi de trois lignes sur une feuille de papier pour éviter tous ces morts. On n’aurait peut-être pas importé le virus de la Chine.

Je ne suis pas contre la mondialisation mais la mondialisation exige qu’on s’y adapte. La mondialisation, c’est comme une marée : on ne l’arrête pas mais on surfe sur la vague. Aujourd’hui nous sommes tous, tous les pays occidentaux, dans la même galère. Il faut que cette galère demeure au-dessus de la vague.

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