Alpiniste ou COVID-19

Gravir un sommet est dangereux et semé d’embûches et l’on trouve toujours que le sommet est encore très loin.

Descendre du sommet est encore plus difficile par le même chemin, surtout quand le brouillard s’est installé sur la plaine. On cherche son chemin à l’aveugle.

Pour le Covid-19, vous ne voyiez jamais arriver le pic ou le sommet. Il y avait de plus en plus de difficultés pour atteindre ce pic et désormais, il faut redescendre, et toujours avec le confinement.

Il y aura beaucoup de difficultés à descendre au point zéro, peut-être davantage que pour arriver au sommet. Par le déconfinement nous aurons à traverser un brouillard économique, un brouillard si dense que les difficultés seront doubles car, même en descendant du pic de la pandémie, il y aura encore un cortège de morts qui va venir s’ajouter aux énormes difficultés économiques ; il sera difficile de trouver le bon chemin.

J’ai proposé un sentier plus rapide, plus efficace pour arriver à limiter les dégâts de la maladie d’aujourd’hui et de celles d’hier.

Oui, ce sera un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de l’économie. Ce sera un bombardement économique considérable, un choc psychologique. Les grands principes d’aujourd’hui risquent fort d’être ébranlés ou détruits. Seul, le résultat final doit être pris en compte. Et pour ce faire, le travail, c’est le travail et le social, c’est l’Etat.

Forcer la mondialisation serait une faute, l’anticiper, la rendre concurrentielle mais loyale, à égalité, sera la bonne voie avec un coût de travail équivalent, voire proche, pour tous les pays du monde.

Notre civilisation occidentale a permis d’avoir des salaires beaucoup plus élevés qu’en Asie et c’est une bonne chose. Mais charger le salaire et le travail d’un financement du social, ne cadre plus avec la mondialisation.

Notre liberté, notre indépendance, notre pouvoir d’achat, en dépendent. Fabriquer de l’argent fictif aura ses limites.

Ne serait-il pas préférable d’éviter la maladie économique avant qu’elle ne nous détruise ?, et si, hier, nous étions sur le chemin de Damas hantés par l’argent, il faudra prendre un autre chemin, celui que de la vision de Saint Paul sur le chemin de Damas.

Le brouillard actuel de l’économie sera si dense qu’il n’y aura pas d’autoroute pour parvenir au résultat : il faudra prendre de petits sentiers si l’on veut survivre, sauver notre liberté car, au sol, le brouillard risque de provoquer de grands accidents.

Il y aura toujours un système de monnaie, mais pas de monnaie fictive ; chaque heure de travail doit correspondre à une valeur de monnaie. Et la France aujourd’hui ne produit plus de travail, elle ne produit que de la monnaie fictive.

Mais rien n’est perdu, nous avons un Président qui ne s’appelle pas Saint Paul mais qui aura le courage, je l’espère, de prendre le chemin de Damas. Ce sera presque un miracle mais alors, tout le monde écoutera l’évangile selon l’homme qui sera au service de son peuple.

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