Le commissaire au plan

Le Commissaire au Plan se doit d’être un homme exceptionnel face à une situation exceptionnelle.

Il ne doit pas être un homme d’appareil et encore moins d’argent. Il doit être un homme d’idées exceptionnelles avec des applications exceptionnelles, avec une rapidité d’exécution exceptionnelle.

Un plan, pour les 20 à 30 ans à venir, devra être accepté par référendum. Il devra être suffisamment explicite de manière à être compris par tous, et par tous à tous les niveaux.

Sans mesures chocs, il n’y aura ni solution, ni éradication des maux de notre économie et des maux qui ravagent notre santé.

Les Français ne doivent pas faire les frais de ce plan. Ce plan doit produire les ressources nécessaires. Si l’on doit, une fois de plus, accroître la dette, alors il ne vaut mieux pas de plan. Le Français n’a pas à payer les erreurs des gouvernements successifs, peut-être pas par manque de compétences mais par manque de connaissances, et aussi par manque de reconnaissance du résultat.

La science est une belle jeune fille, faut-il encore que l’amour qu’on lui porte soit réciproque.  Sans reconnaissance du travail, il n’y aura aucun résultat. De plus, le résultat doit être beaucoup mieux payé à celui qui permet le résultat. La reconnaissance individuelle n’est pas suffisamment récompensée, le travail non plus. Le Commissaire au Plan devra se pencher sur ce problème de résultat et sur sa récompense.

Le Commissaire au plan devra apporter la solution du financement du social qui ne pourra être  pris sur le travail mais sur l’Etat.

Monsieur le Commissaire au Plan, vous allez certainement vous entourer de gens qui ont plein d’idées mais souvent des idées qui sont pour des profits sectoriels et non dans l’intérêt général. Il va être difficile pour vous, Monsieur le Commissaire, de faire le tri.

Il sera difficile pour vous, Monsieur le Commissaire, de renouer avec l’essentiel, avec de nouvelles structures économiques, sociales et politiques. Le bon sens, l’évidence, feront la découverte et le résultat.

Monsieur le Commissaire, vous êtes un homme de lettres plutôt que d’économie. Ne sera-t-il pas nécessaire d’apporter un renouveau à l’école et aux Grandes Ecoles ? Dans nos écoles, nous apprenons peut-être un peu trop l’antiquité et pas suffisamment comment peut être l’avenir.

Monsieur le Commissaire au plan, l’avenir du sanitaire en France n’est pas l’hôpital, il est l’éradication des causes des grandes maladies mais aussi des virus. Soignez, c’est bien, éviter, c’est mieux. A ce jour, on essaie de trouver des vaccins, des vaccins qui arriveront bien trop tard. Le sanitaire ne devra pas être seulement l’œuvre des laboratoires qui ne trouvent pas grand-chose et ce qu’ils trouvent c’est seulement pour soigner et non pour éradiquer.

Monsieur le Commissaire au Plan, nos cerveaux partent à l’étranger, il faudrait peut-être se poser la question : pourquoi, et il faudra peut-être y apporter la solution.

C’est vrai, il n’y a pas de bonnes économies sans culture, mais il n’y aura jamais d’économie sans une bonne santé. Le monde joue avec sa santé. Ce sera à vous d’y remédier.

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