Aussi étonnant que cela paraisse, la cause de cette situation est française. Notre indépendance, notre économie, notre industrie, notre commerce, nos rentrées fiscales, sont anéanties par la Chine.
Ceci est aussi valable pour toute l’Europe, et l’on reste de marbre face à ces attaques permanentes que nous allons chercher.
L’esprit patriotique est mis à mal par l’invisible système chinois. La suprématie de la Chine est due à l’embargo de l’Europe qui a tout simplement abandonné notre vie, notre cerveau, nos règles, nos traditions, et qui a oublié de faire valoir l’endurance et la qualité de nos produits.
Peut-on parler de loyauté commerciale quand on en est la cause ? Laisser se faire imposer une autre civilisation que la nôtre, n’est pas compatible avec nos principes de liberté et de démocratie.
La Chine va mettre à mal notre système social, tôt ou tard, faute de ressources. Nous ne pourrons pas continuer ainsi mais nous avons choisi la facilité qui est la vraie cause de ces problèmes. Cette facilité, fut-elle temporaire, aura détruit notre système économique, certes, mais aussi notre mode de vie.
Il nous faut réagir sur le portefeuille des Français, sur le pouvoir d’achat des Français, sur l’honneur d’être libre et Français. Il nous faut un chambardement social, un social qui n’existe pas en Chine, d’ailleurs.
Cette crainte, l’Etat, l’Europe, en sont le combustible. Non, on ne peut pas rester longtemps sans réagir fortement et avec détermination. C’est à l’Europe, qui a été à la recherche de la facilité en ne payant pas des produits mais en achetant un prix, de faire son mea culpa.
En continuant de la même manière, que ce soit pour le sanitaire, que ce soit pour l’industrie, la Chine pourra sans problème dévorer une coquille vide.
Alors, par orgueil, nous allons dire que nous avons de grands centres de recherche ou de laboratoires, c’est peut-être vrai mais, s’il y a encore un peu de matière grise en France et en Europe, il n’y a plus de volonté d’exploiter cette matière grise.
Autrefois, on disait qu’il ne fallait pas faire travailler les enfants en dehors de l’école, c’était louable. Aujourd’hui, je demanderai simplement de ne pas mettre nos enfants au chômage en raison d’un travail qui est aujourd’hui effectué par la Chine.
Les cerveaux, il y en a à peu près partout et, un jour, il y en aura aussi beaucoup en Chine.
Dans ce domaine, comme dans d’autres, on a choisi la facilité en n’imaginant même pas ce qui pouvait arriver.
Où est le temps où dans les écoles confessionnelles, on demandait aux enfants de donner de l’argent pour les petits Chinois ? Ces petits Chinois sont devenus grands aujourd’hui et ils absorbent systématiquement le travail des Européens.
Il ne faut pas aller chercher la faute dans un régime économique ou politique ; c’est un peu trop facile. La cause, la vraie cause, n’est pas en Chine, elle est en Europe, en commençant par la France. On paye chèrement les avantages sociaux qui ont été donnés après la guerre dans un contexte tout à fait différent.
Aujourd’hui, la mondialisation a entraîné une nouvelle donne. Il ne s’agit pas de supprimer les acquis, il s’agit simplement d’en assurer différemment le financement.
Le travail doit être protégé. C’est la seule solution pour réagir devant l’ogre chinois.