Un délit écologique

Il est rare que l’Etat fasse voter des lois pour se faire condamner lui-même, mais pourquoi pas ? Ce ne serait qu’un juste retour des choses, un boomerang justifié, car c’est l’Etat qui est le premier fautif de ce qu’on appellera « le délit écologique ».

C’est l’Etat qui a tout fait pour retarder l’utilisation de l’hydrogène comme combustible.

C’est l’Etat qui n’a rien fait pour arrêter le développement des déserts et pourtant, seule la plantation des déserts ou d’une partie des déserts pourra stopper le réchauffement climatique.

L’hydrogène stoppera la pollution.

En fait, un défi écologique a un enjeu trop important pour qu’il puisse être appliqué un jour. Financer l’écologie : pourquoi pas ? Mais il sera préférable qu’elle s’autofinance si elle veut exister.

Car, utiliser l’hydrogène, ce n’est pas seulement réduire la pollution, c’est nous rendre notre indépendance tout court.

Arrêter les déserts

Arrêter les déserts, c’est donner à leurs pays limitrophes, une nouvelle vie, une vie économique, une vie sociale. Ce seront, d’ailleurs, nos clients de demain car quand on veut produire, il faut aussi vendre et l’Afrique représentera bientôt trois milliards d’habitants mais aussi trois milliards de consommateurs !

Le Traité de Paris prévoit une cotisation des Etats mais où est passé cet argent ? Le retour des États-Unis dans le Traité de Paris est une bonne chose mais il faudra aussi imposer à la Chine d’être dans ce Traité de Paris.

Il faudra peut-être, et ce seront les premières mesures écologiques que  l’on doit prendre, accepter qu’en Europe on puisse vivre avec un pouvoir d’achat presque identique dans tous les pays.

Difficile, n’est-ce pas ?, quand on voit qu’en Europe, on est incapable d’avoir les mêmes règles. Un Marché Commun, dit-on ? Non, c’est plutôt une brocante !

Vouloir pénaliser, pourquoi pas ?

Vouloir pénaliser, pourquoi pas ?, mais que va-t-on pénaliser ? Est-ce l’essentiel ou sont-ce, une fois encore, des demi-mesures ?

On parle, tous les jours, de l’universalité et de la sélectivité. Il est urgent de redonner à l’Europe son vrai concept, celui de ses concepteurs qui ont prévu une unité des hommes et des femmes. Mais on a préféré l’argent !

Ce n’est pas en rétablissant des frontières, Monsieur Montebourg ! Vous voulez détruire l’Europe en créant des frontières ; ce n’est pas non plus ce qu’on prévu les fondateurs de l’Europe.

Il faut peut-être voir beaucoup plus loin et beaucoup plus grand. L’écologie  ne se borne pas comme on borne les pays. L’écologie ne peut pas se faire au niveau d’un Etat, c’est le monde entier qui est concerné, c’est la planète toute entière.

Alors, ne commençons pas à punir avant même que les Etats n’aient fait ce qu’il fallait et ce qu’il faut faire. C’est un non-sens du droit. L’Etat veut se protéger derrière son petit doigt et, une fois encore, veut toujours accuser les autres au lieu de se regarder dans la glace.

Qu’as-tu fait du monde ? Qu’as-tu fait de la vie des gens ? Qu’as-tu fait de l’Europe ?

Un délit écologique

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