Voilà un mot qui m’est cher et qui est cher à tous les gaullistes de ce pays, de droite et de gauche. Ils s’y réfèrent d’ailleurs tous, de tous partis, mais peu acceptent d’appliquer le concept gaulliste qui nécessite d’être fort ; on préfère le laisser-aller.
Un combat comporte beaucoup de risques à quelque niveau que ce soit. Il n’est pas fréquent que, par intérêt, ce combat soit un mensonge dans la bouche des politiques. Un combat, c’est l’action de tous les jours, sans concession, sans reproche mais toujours pour accroître la liberté souvent malmenée.
Un combat, c’est une multitude de batailles. Ni vous, ni moi, ne les gagnons toutes ; ce qui est important ce sont celles qui conduisent à la victoire, victoire ambitieuse, victoire humaine, victoire économique, victoire contre l’injustice, victoire pour notre économie et notre société. En fait, une victoire pour protéger tous les Français mais surtout les plus faibles, les plus désemparés mais aussi tous ceux qui travaillent dans l’intérêt de la France et de son économie. J’ajouterai tous ceux et toutes celles qui protègent notre santé dans un dispositif dictatorial, souvent avec leurs petites mains et quelques mots apaisants.
La France est écrasée par des normes à tous les niveaux et souvent imposées par des fonctionnaires qui ont bien du mal à mériter leur nom. Un fonctionnaire est au service de l’Etat, il ne faut pas qu’il se prenne pour l’Etat.
Oui, un combat peut comporter beaucoup de risques. C’est toujours le cas lorsqu’on se bat contre les monopoles et contre la spéculation qui veulent protéger leurs intérêts et seulement les leurs.
Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, vous avez l’honneur de mener ce combat. Vous n’avez pas le droit de perdre. Oubliez vos intérêts personnels, oubliez votre réélection, elle viendra toute seule si vous acceptez de faire l’essentiel. Vous allez devoir affronter ce qui paraît impossible, ce qui est invisible et tout ce qui est présent par habitude.
Il ne s’agit pas de faire la révolution, il s’agit simplement de changer le chemin qui nous conduit à ces difficultés. Alors, vous avez tourné la page ! J’espère que vous prendrez le bon chemin, que ce soit pour le sanitaire, c’est-à-dire pour la vie de tous les Français, que ce soit pour l’économie. Mais rien n’est impossible quand on le veut, mais vouloir ne suffit pas toujours, il faut en prendre les moyens, il faut peut-être casser le vase de Soissons et reprendre le chemin de Damas.
Il est toujours possible de vous souhaiter bonne chance et, dans le cas présent, il faudra la chance mais aussi une volonté dans l’intérêt et la grandeur de la France.