Territoires et départements d’Outremer

J’ai déjà eu l’occasion de parler de la Guyane et de nos départements d’Outremer. Dans tous ces points stratégiques, il y a un cortège de problèmes financiers, sanitaires, économiques, énergétiques.

On est fier de dire que la France est un peu partout dans le monde mais de quoi sommes-nous fiers ? De l’immense pauvreté, du manque d’hôpitaux, du manque d’énergie électrique ?

En Guyane, par exemple, il y a deux France, celle des pays développés et celle de la pauvreté agricole. Il en est de même en Guadeloupe et en Martinique.

On est fier d’avoir des points stratégiques, car c’est bien de cela qu’il s’agit dans le monde, mais quand comprendra-t-on qu’avoir des points stratégiques, cela se paie ?

On nous dit souvent que les départements d’Outremer sont des poids lourds dans notre économie mais, là encore, on mélange stratégie et économie. Les Français de ces départements sont-ils des Français de deuxième zone ? La République les a oubliés. Oui, ils ont des traditions, c’est tout ce qu’il leur reste pour survivre.

J’ose espérer que le futur Président de la République française aura à cœur de faire son premier déplacement dans ces territoires. Ce sont des déserts sociaux et économiques.

Alors, que faut-il faire ? Tout d’abord, il faudrait supprimer la taxe qui pèse sur tous les produits qui viennent de France, on se doit de les prendre en charge ainsi que les frais de transport. Ce sont nous qui avons voulu cet éloignement. C’est à nous aujourd’hui de faire le nécessaire pour que tous ces Français restent français, y compris pour la Nouvelle Calédonie.

Je pense qu’il serait utile de créer dans ces territoires des annexes de facultés pour tout ce qui leur est nécessaire, c’est-à-dire le médical, l’économie, l’énergie. Je pense que l’on pourrait très bien ainsi, y installer des miniréacteurs d’une puissance de 50 à 100 MW et ce, dans les plus brefs délais.

Il faut redonner à ces Français une raison de vivre là-bas ; il faut leur en donner les moyens pour protéger nos points stratégiques.

C’est cela aussi être gaulliste ; cela fait partie du concept gaulliste.

Au-dessus de la nature, il y a la vie

Il ne peut y avoir de nature sans le soleil, c’est la source de vie. La nature est changeante, le soleil est constant.

Nous n’avons plus le choix, il faut reconstituer la nature dans les déserts ; mais ce ne doit être qu’un outil pour nous, pour nous assurer une survie indispensable face au réchauffement climatique. Et c’est aussi une solution pour les peuples qui s’y trouvent et qui entourent le Sahara. C’est encore une solution pour l’immigration.

Le soleil est la vie, la nature n’est que le voile nécessaire pour filtrer la toute-puissance des rayons solaires et pour limiter sa puissance calorifique. Sans la lumière du soleil, il n’y a pas de vie. Il est probable que dans l’espace, il y ait de nombreux soleils, peut-être quelques milliards qui ont aussi peut-être engendré la vie sur d’autres planètes.

Tout tourne dans chaque système solaire, ce sont des étoiles autour desquelles gravitent tout un chapelet de planètes. Et à chaque fois, chaque soleil constitue un dispositif nucléaire en fusion.

S’opposer au nucléaire, c’est s’opposer à la vie, et les écologistes ne l’ont pas compris. Ils regardent leur petit nid bien douillet et ne se rendent pas compte que tous ces soleils produisent la vie et l’énergie.

Bien sûr qu’il faut le réguler, comme toute chose. C’est la nature même de l’homme de réguler ce qui l’entoure et parfois de s’en protéger.

Dompter le nucléaire et le ramener à la dimension humaine est un exploit de l’homme, et demain, cette force nucléaire sera produite chez chacun d’entre nous, au même titre qu’un chauffe-eau. Le nucléaire, ramené à cette dimension, ne sera pas plus dangereux qu’un virus qui nous prive de la vie.

Je sais qu’il faut beaucoup de temps pour changer les habitudes et les traditions : faut-il encore le vouloir et en prendre les moyens. On a rien sans rien, mais ne gaspillons pas cette énergie comme on le fait aujourd’hui dans les centrales nucléaires si éloignées des points de consommation que l’on constate une déperdition de près de 70% de l’énergie produite.

Je pense qu’au lieu de bricoler en permanence, il faut faire l’essentiel et l’essentiel c’est la vie.

Pas de vie, pas de cultures, pas de santé, pas de bonheur.

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