Qui veut fermer les portes de la SNCF ?

On ne casse pas un monopole ni par ego, ni par idéologie. Seule une vraie solution économique pour le consommateur ou l’utilisateur, doit en être la raison. Il en va de même pour la SNCF.

Michel Leclerc : “J’ai cassé trois monopoles mais à chaque fois il y avait une solution économique à la clé. Mais, attention, la solution concurrentielle est toujours fragile car le monopole revient toujours s’il n’y a pas les contreparties.”

Pour la SNCF, il n’y a aucune solution économique et concurrentielle à la clé

Le prix est un élément déterminant pour l’utilisateur, pour le consommateur, mais toujours avec un service et des produits de qualité.

La réforme de la SNC F n’apporte aucune de ces garanties et demain, avec la rancœur d’une longue grève, la situation de cette société va devenir dramatique. Il ne restera plus alors qu’à fermer et dissoudre la société et laisser le marché libre à nos concurrents étrangers.

La SNCF ne peut rester une société d’État non compatible avec la concurrence et, compte tenu de la dette et de l’état des lieux, il y aura peu de repreneur.

Ainsi, le marché du transport passera entre les mains étrangères une fois de plus, qu’elles viennent l’Allemagne ou d’Italie.

Faut-il purement et simplement fermer les portes de la SNCF ? Ce serait une solution sage car la rancœur d’une telle grève va aboutir à un véritable sabotage.

Pourtant nous avons une solution pour la SNCF

Michel Leclerc : “Monsieur le Président, je vous en prie, il ne reste qu’une seule solution, c’est de supprimer les charges sociales qui pèsent si lourdement sur cette entreprise, comme sur Air France, comme sur tous les paysans de France et, en général, sur l’ensemble de l’industrie et du commerce français.

Monsieur le Président, aucun de ces problèmes ne seront résolus sans un nouveau financement de la Sécurité sociale et des Caisses de Retraite. Pas de solution pour casser un monopole sans une vraie solution économique et fiscale dans le cas précis de la SNCF.

Ceci vaut aussi pour l’énergie face aux États-Unis et à la Chine.

La réforme que vous proposez n’aboutira qu’à mettre la tête de la SNCF sur un billot. C’est un assassinat en règle d’un fleuron de notre économie, de notre bien-être, d’un service, peut-être défectueux, mais que nos dirigeants de la société, c’est-à-dire l’État, se montrent incapables de restaurer et surtout en ce qui concerne les petites lignes où des modules automatisés devraient remplacer les monstrueuses locomotives qui ne servent à rien sur ces petites lignes.

Cette réforme est une réforme sans solution économique.

Vous supporterez tôt ou tard, Monsieur le Président, la fermeture de cette société. Ne trouvez-vous pas qu’il y a déjà trop de services, trop d’industries, trop de commerces intégrés et autres qui sont devenus des propriétés étrangères parce qu’on n’a pas voulu ni écouter, ni réformer l’essentiel qui est avant tout un problème fiscal et un problème de simplicité et d’automatisation pour les petites lignes.

Il y a beaucoup d’endroits où l’on peut vous suivre, Monsieur le Président, mais la réforme de la SNCF comme celle d’Air France sera un désastre si vous persistez sur ce chemin.

Si vous êtes en accord avec ce projet de transfert des cotisations sociales, signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES de relance économique par la hausse du pouvoir d’achat.

SNCF

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