Qu’est-ce qui va se développer ?

Dans le nouveau monde que je propose, sans maladie, sans cancer ou autres,
ce sera, indiscutablement, l’emploi du temps libre dont on ne peut encore
aujourd’hui imaginer l’importance. Le surmenage sera du passé, le bien-être
sera le cas général.
Le sport, le tourisme, la connaissance des autres, la vie des autres, l’espace,
deviendra une promenade du dimanche. Le temps libre en pleine forme
nécessitera un habitat plus confortable, plus fonctionnel, car on y passera plus
de temps.
Le temps libre fera apparaître une multitude de besoins nouveaux et de
services nouveaux. Ce sera le développement massif des professionnels du
tourisme et des séjours paradisiaques.
Nous verrons aussi apparaître des écoles dans chaque village pour le
développement des langues étrangères et de vraies écoles de formation en
tout genre afin de suivre l’évolution de nos techniques et de nos services.
Ce nouveau monde, sans maladie, sans cancer, en pleine forme, ce sera aussi
une économie massive au travers des mutuelles et de la Sécurité Sociale. Les
hôpitaux, les EHPAD, ne recevront plus que les handicapés de la vie.
La voiture sera devenue un salon téléguidé où l’on pourra s’installer
agréablement ou travailler comme dans un bureau.
Difficile à imaginer, n’est-ce pas ? Et pourtant, tous ceux qui ont moins de 20
ans aujourd’hui verront et vivront cette époque. Ceux qui ont plus de 60 ans
aujourd’hui pourront aussi en voir les avantages et regretteront de ne pas être
nés plus tard. La peur du futur aura disparu, la vieillesse aussi. Ce n’est que
l’usure du moteur électrique qu’est le cœur qui entraînera une fin, sans
souffrance.
Être visionnaire aujourd’hui, c’est préparé un lendemain heureux sans la
nécessité de défiler dans la rue pour obtenir une bonne retraite car elle fera
partie de la vie en pleine forme.

Les nappes phréatiques

L’eau, la neige, viennent nous dire aujourd’hui qu’il ne faut pas s’affoler trop
vite. Les nappes phréatiques vont se remplir, et la neige est là pour cela.

Trop chaud, trop froid, trop sec, trop humide, trop de maladies, trop
d’épidémies : on n’est vraiment jamais, ni content, ni satisfait. Trop de conflits,
trop de guerres : sommes-nous suffisamment visionnaires ?
Être visionnaire est une denrée rare et pourtant on paie très cher des gens
pour l’être. Ceux qui le sont vraiment sont souvent traités de fous et de
déséquilibrés.
En fait, on vit au jour le jour, on s’inquiète des inondations, on s’inquiète de la
sécheresse mais la nature a ce bon côté et ce sont nous, tout simplement, qui
ne savons pas l’utiliser. Nous ne savons pas réguler notre vie mais encore
moins les éléments de la nature qui, par leurs variations, provoquent des
désastres.
Demain, cela sera un peu du passé car nous saurons réguler ce qui nous détruit
et nous saurons aussi éviter que les déserts ne se forment. On en fera des
espaces de cultures, et le réchauffement climatique ne sera que du passé.
Acceptons de prendre dans la nature ce qu’elle nous offre sur un plateau en
argent. Il suffit simplement d’éviter les trop grandes variations que notre corps
ne supporte pas.

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