Sénateurs et Députés ne sont pas fous. Accepter de réduire leur nombre, y compris ceux qui le sont pour la première fois, me paraît invraisemblable et si référendum il y a, il sera négatif, ne serait-ce que pour voter contre la politique de Monsieur Macron.
Mettons-nous à la place des Sénateurs et Députés
Supprimer 25% de Sénateurs et Députés, à qui nous avions écrit, en augmentant la charge sur les Conseillers Généraux est une bonne idée mais un mauvais calcul sur tous les plans.
“Enfin, Monsieur le Président, vous voulez demander à ces Sénateurs et Députés l’autorisation de leur couper la tête : ce n’est pas imaginable. Attention aux contrecoups.”
Michel Leclerc
Monsieur le Président, réduire la dépense c’est bien, mais produire en France plus c‘est bien plus efficace pour notre Nation. Pour y arriver, il n’y a qu’une même solution : baisser les coûts du travail en augmentant les revenus des salariés, ce qui amènerait la baisse des prix pour tous.
Une autre politique qui favorise la relance économique du pays
La vie est une longue avenue droite avec des feux tricolores. S’ils sont mal synchronisés, nous mettrons deux à trois fois plus de temps pour arriver à gravir les côtes. Et les côtes, en France, il y en a beaucoup ; il en est de même dans la politique.
Il faut accepter de réduire les coûts et vous en aviez parfaitement compris le sens quand vous avez créé le CICE, quelque peu compliqué. Mais simplifié, c’est en fait un transfert de cotisations.
Là-encore, des demi-mesures n’apporteront rien car elles sont incontrôlables. Seule, une décision claire, nette et brutale, permettra d’imposer une baisse de 15 à 20% des prix de vente des tous les biens. Arrêtons les mesurettes. On parle ici de plus de 500 milliards d’euro qu’il faut déplacer.
Tout ce que vous venez de proposer ou de décider, Monsieur le Président, ne sera pas, ni appliqué, ni applicable, faute de moyens.
Les prix doivent baisser brutalement de 15 à 20% sur tout le territoire pour provoquer 4 fois plus d’exportations dont nous avons besoin. Notre balance des échanges en premier. C’est la règle du jeu économique et elle est efficace. Certes, il faut en avoir le courage, mais c’est la loi des Grands.
En fait, Monsieur le Président, vous parlez souvent de formations pour des métiers précis. Etre Président de la République est aussi un métier qui s’apprend par des réalités et par l’action. On ne gagne une bataille qu’en osant faire ce que l’adversaire ne fera pas.
« tout va très bien, Madame la Marquise »
Le peuple de France est tout à fait prêt à de telles décisions, y compris le patronat. Ils veulent admirer votre image, pas celle d’un bricoleur.
Vous aurez beau dire ou faire dire que « tout va très bien, Madame la Marquise » : la réalité est tout autre. Faire croire aux Français que la dette n’existe pas et encore moins qu’elle ne progresse pas, est un mensonge qui se paie tôt ou tard.