L’écologie ne doit pas coûter un radis

Le climat, la pollution, la réduction énergétique, le réchauffement climatique, n’intéresseront les industriels et les banques que le jour où l’on démontrera la possibilité de gros résultats financiers.

Un radis pour l’écologie, ce serait un radis de trop !

L’écologie ne doit plus être punitive

Faire la quête et l’aumône pour résoudre les problèmes écologiques n’est pas la solution. Il faut un intérêt économique à la clef. Et aujourd’hui rien ne va dans ce sens. Et ce n’est pas le marché du CO² qui va résoudre la question.

L’écologie : c’est comme tous les autres produits financiers, sans profit, pas d’argent ! C’est ce qui manque d’ailleurs dans les Accords de Paris. Il faudra y ajouter un intérêt financier conséquent.

La difficulté sera d’établir un tel projet. L’aspect vital ne suffira pas. Les scientifiques ne sont pas des financiers, il faut donc que les politiques acceptent d’établir avec les industriels des projets économiques.

Oui, les Etats pourront aider l’écologie en se portant caution pour des investissements importants et en plus, cela ne coûtera rien aux Etats. Certes, les investissements nécessaires seront conséquents, mais ne mélangeons pas investissements et donations. Ô combien je sais que tout projet futuriste, et pourtant réaliste et concret, est difficile à financer. L’utopie ne fait pas signer un blanc-seing.

Je crois tout de même que pour y parvenir il faut, une fois pour toutes, ne pas mélanger pollution et réchauffement climatique. La pollution a pour solution le remplacement du pétrole par l’hydrogène à tous les niveaux énergétiques.

Il faudra également une loi internationale, au niveau de l’ONU, pour que tout arbre coupé soit remplacé par un nouvel arbre. Et là, est-ce que les politiques auront le cran de le voter mais aussi de le faire appliquer ? Il y a tellement d’aspects économiques en jeu.

Je me demande d’ailleurs si le monde n’est pas devenu aveugle. Il regarde les déserts progresser à la vitesse de 18 m² à la seconde, il regarde la pollution se développer mais on ne fait rien pour résoudre le problème si ce n’est que d’empêcher les voitures de rouler. Avouez que c’est bien mince et peu productif.

En conclusion, sans preuve de rentabilité, point d’argent ! Que les écologistes en prennent acte. L’écologie, c’est d’abord accepter la cause. Accepter le projet pour résoudre, c’est l’affaire des financiers. Et, au-delà des financiers, ce sont les lobbies pétroliers et autres, monopoles et autres, spéculateurs et autres, qu’il faut détruire. On ne trace pas un chemin sans dépierrer.

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