Non, on ne s’habitue pas au désert

Éventuellement et temporairement, on s’adapte corporellement, mais le désert, c’est la famine, c’est la misère. Et il progresse vers nous à la vitesse de 18 m²/seconde. Le sirocco sera bientôt sur Paris : ce ne sera plus la pollution mais une catastrophe naturelle.

C’est le désert qu’il faut faire reculer

Il faut agir très vite à la source, au Sahara, en créant d’urgence 10 barrières végétales à la limite de chaque pays limitrophe du Sahara.

Ces barrières végétales pourront être des arbustes du désert tel que le jojoba et des cultures de toutes sortes, car de l’eau, il y en a en abondance sous le Sahara.

Il faut agir vite car l’action du Sahara est rapide et le climat tropical est à nos portes.

Je crois qu’on ne prend pas très bien conscience du danger sur nos vies. On vit tellement insoucieusement.

L’urgence est dépassée. Aujourd’hui, soigner ne suffira pas. C’est une opération chirurgicale qui est nécessaire.

Les 10 barrières végétales que je demande de créer coûteront 100 milliards l’année à l’Europe. Ce n’est plus du peut-être, c’est une obligation et il en coûtera 30 € par mois à chaque Européen. En fait, pour sauver leur vie, les Européens devront travailler une heure par mois pour se protéger du désert.

A quoi servira l’argent qui sera dépensé et versé directement soit aux cultivateurs, soit aux coopératives. Il faut toute de même oser dire que ce matériel sera fabriqué en Europe et reviendra donc dans l’économie européenne. Ce sera aussi la fin de l’immigration qui coûte assez cher à l’Europe. Ce sera aussi la fin de la misère dans ces pays africains.

Allons, soyons honnêtes, c’est uniquement pour nous protéger que nous paierons ce qui est nécessaire.

D’autre part, sur le plan géopolitique, l’Afrique, ce sera 3 milliards d’habitants en 2050. C’est peut-être le moment d’ouvrir un marché au lieu de le laisser s’accaparer par la Chine ou d’autres pays.

Je crois que les fonds nécessaires sont disponibles actuellement. Mais le versement devra se faire graduellement.

Sur le plan politique pur, le fait d’ouvrir le marché africain desserrera l’étau entre les Etats-Unis et la Chine qui souhaiteraient voir disparaître l’Europe.

Bref, ce n’est plus du courage qu’il faut mais c’est un tsunami économique pour faire reculer le désert.

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