Le micro-réacteur nucléaire

Les micro-réacteurs nucléaires, de 0,5 à 1 mégawatts viendront s’ajouter aux mini-centrales nucléaires de 150 à 300 mégawatts.

Le temps des monstres nucléaires est révolu pour des raisons bien précises :

  1. Le risque,
  2. Le prix du KW à l’utilisation, qui sera divisé par dix compte tenu de la suppression des pertes de charge dans la distribution.

Les mini-réacteurs sont et seront installés dans les cinq ans à venir. Ce sont des modules de petite taille installés sur quelques m2.

Les micro-réacteurs, de 0,5 à 1 mégawatts suffiront pour alimenter de petites usines ou des groupes d’immeubles. Puis viendra le réacteur individuel de 15 à 50 KW, soit 0,015 mégawatts. La boucle sera alors bouclée : il n’y aura plus de lignes aériennes, il n’y aura plus de transformateurs, il n’y aura plus de monopole de production, ni de distribution ; chacun produira sa propre énergie.

Le coût du KW conduira alors à fabriquer soi-même son hydrogène, pour sa voiture, mais aussi pour alimenter tous les transports, qu’il s’agisse des véhicules particuliers, des camions, des avions, des trains.

Nous allons donc entrer dans un monde où le prix du KW sera négligeable. Nous allons entrer dans un monde nouveau. Ce sera pour les années 2025 à  2030. Puis viendra l’utilisation directe des micro-réacteurs nucléaires sur tous les transports publics ou privés pour les années 2040-2050.

LA VOITURE ÉLECTRIQUE EST UN LEURRE

La voiture électrique, tant par batterie que par pile à hydrogène, n’est qu’une passade de cinq à dix ans.

La voiture de demain ainsi que tous les véhicules, d’ailleurs, seront tractés par un moteur thermique à injection à hydrogène et ce, dès 2025. Et pourquoi ?

  1. L’hydrogène sera devenu le stockage de l’énergie,
  2. On sera alors entré dans une vraie période écologique ou plutôt une période sans pollution,
  3. Les batteries et les piles à hydrogène ne sont pas écologiques vu les déchets qu’elles provoquent, et spécialement les batteries qu’il faudra changer et détruire deux à trois fois dans la vie d’une voiture,
  4. Le rendement de la pile à hydrogène et des moteurs électriques sont inférieurs à 45% de l’énergie consommée,
  5. Le moteur thermique à hydrogène aura une rentabilité proche de 70% de l’énergie consommée,
  6. Les moteurs thermiques à injection d’hydrogène ne provoquent aucun déchet si ce n’est de l’eau.
  7. La pile à hydrogène nécessite l’importation de métaux spécifiques que nous ne possédons pas.

Voilà donc l’évidence de l’hydrogène, en attendant la propulsion nucléaire pour tous les véhicules par de micro-centrales nucléaires qui seront transportables et qui n’occuperont que très peu de place.

Autrement dit, nous serons partis de l’énergie carbonée pour arriver à une énergie nucléaire quasiment sans déchets. Cela sera pour les années 2050, c’est-à-dire dans à peine trente ans.

A tout cela il va falloir ajouter que le thorium utilisé dans les micro-centrales est disponible chez nous, et dans toute l’Europe et aux États-Unis. Nous ne serons plus tributaires. Nous aurons repris notre indépendance énergétique, ce qui changera notre position géopolitique.

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