C’est parti pour les miniréacteurs

L’EDF a décidé de créer une centaine de minicentrales de 175 MW sur l’ensemble du territoire. Elles seront opérationnelles dans les 5 à 10 ans à venir.

Ceci résoudra le problème de la sécurité et des pertes de charge en ligne. D’autre part, ces centrales permettront d’alimenter des ensembles de production d’hydrogène sur tout le territoire.

Les automobilistes pourront dès lors, sans difficulté, s’alimenter en hydrogène dans toute la France. Je pense que c’est à partir du thorium que fonctionneront ces minicentrales et ce, avec beaucoup moins de déchets et aucun risque d’explosion car le refroidissement  à sels fondus bloquera instantanément la fusion s’il y avait le moindre problème de surchauffe. De plus, ces déchets pourront être neutralisés par rayons lasers, le procédé étant déjà connu.

Ces centrales pourront alimenter une zone dans un rayon de 30 kilomètres et le réseau actuel sera réduit de 50%, ce qui limitera également  la déperdition de près de 50%.

Ces minicentrales permettront aussi de diviser le prix du KW par 6.

Ceci n’est qu’un palier en attendant la mise en place des microcentrales individuelles qui produiront l’énergie que vous consommez. Mais cette mise en place ne se fera que dans les années 2030 à 2050, réduisant encore considérablement le prix du KW.

Alors, on va me dire que passer d’un mastodonte de centrale à des microcentrales est difficile. Ce n’est pas vrai à partir du moment où l’on utilisera le thorium comme matière première.

Rappelez-vous les mastodontes que constituaient les postes de radio que nous avions il y a de cela 70 ans. Les Japonais sont parvenus à les réduire à la dimension d’une boîte d’allumettes. Il en sera de même pour les centrales nucléaires…

Les premiers miniréacteurs

Ces premiers miniréacteurs seront construits en usine en pièces détachées ; il suffira de les assembler sur le lieu de production.

Ces miniréacteurs fonctionnent déjà et nombre de pays vont les utiliser. Nous qui étions les premiers dans la construction des centrales nucléaires. Nous ferions bien de nous mettre à construire rapidement les minicentrales pour que nous ne soyons pas obligés de les importer. Nous avons tout ce qu’il faut, nous en avons la connaissance, nous en avons les prototypes. Nous avons même du thorium pour mille ans d’avance à des prix dix fois moins chers que l’uranium.

Si la France n’a pas cherché à découvrir du thorium sur son territoire, c’est simplement parce qu’elle avait opté dans les années 70 pour la solution de l’uranium. À l’époque, nous avions besoin de plutonium pour créer les bombes nucléaires ; ce n’est plus le cas aujourd’hui et l’on possède déjà de l’uranium en réserve pour des dizaines années.

Du thorium, on en trouve aux États-Unis en quantité, en Russie, dans plusieurs pays d’Europe, en Amérique du Sud.

Et certainement dans d’autres pays où l’on n’a pas encore cherché.

Dans tous les cas, nous reprendrons notre indépendance énergétique et les mines d’uranium du Niger ne seront plus indispensables.

La fabrication de ces minicentrales, et demain des microcentrales, seront sur le marché à la disposition de tout un chacun. Quant aux microcentrales, on utilisera simplement une cartouche comme on en utilise dans les photocopieurs. Il faut savoir qu’avec quelques dizaines de gramme de thorium, on pourra alimenter un foyer pendant cinquante ans.

Il y a de cela une dizaine d’années, j’avais annoncé par écrit l’arrivée des minicentrales. On m’a évidemment traité de fou… et voilà !

Il faudrait en tout cas conserver pour la France cette industrie nucléaire et ne pas faire construire par d’autres pays ce que nous savons faire. Car la consommation de ces mini et microcentrales va représenter des marchés colossaux.

Il est vrai que l’ensemble de ces constructions mettra fin au monopole de l’EDF…

et aura permis de gagner quelques points pour notre compétitivité. Il ne faut pas être les derniers à faire si l’on veut être une nation d’excellence ; il faut devancer ce qui sera demain.

C’est très bien d’aller dans l’espace pour préparer les voyages de demain mais il ne faut pas oublier le pouvoir d’achat des Français. De la même manière il ne faudra pas oublier que le sanitaire de demain ne sera pas celui d’aujourd’hui. Et que les techniques utilisées seront aussi, si on le veut, conçues en France. Par ces techniques, nous mettront fin aussi au monopole de la santé détenu par les Conseils de l’Ordre et par les laboratoires.

Quant aux écologistes, à partir du moment où il n’y a plus de déchets ou très peu, plus de lignes à haute tension, plus de transformateurs, mais un paysage qui aurait toujours dû être ce qu’il était, ils ne pourront plus contester le bienfondé de cette technique.

Il est d’ailleurs curieux que les écologistes, qui s’en prennent sans arrêt aux centrales nucléaires, ne réagissent pas quand il s’agit de leur vie de tous les  jours.

Ils ne réagissent pas face aux cancers, ni aux grandes maladies,  ni même aux virus. Est-ce de l’incompétence ou est-ce une volonté délibérée ?  J’ai peine à le croire, laissons cela aux politiques qui n’ont jamais su vraiment ce qu’il fallait faire, après le Général de Gaulle.

Il faut revenir aux réalités, au bon sens, à l’évidence, et notre société ne sera plus la même, et notre civilisation sera protégée. Car, à partir du moment où l’on utilisera ces techniques dans les pays dits islamistes, aux pourtours du désert du Sahara, il n’y aura plus d’immigrés en France, ils auront suffisamment de travail chez eux. Vous n’empêcherez jamais quelqu’un qui a faim d’aller chercher à manger ailleurs pour sa famille. Cette pensée, je l’adresse aux politiques. Il faut résoudre les problèmes à la source après avoir déceler les causes.

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