L’autorité ne se décrète pas

Autorité avez-vous dit ! Elle se décrète par la loi et ne s’applique que par la compétence, par le respect de chacun. L’autorité n’accepte aucune dérive, aucun mot qui blesse, aucun mot qui impose. En fait, l’autorité, c’est d’abord se faire accepter comme chef ; une élection ne suffit pas.

L’autorité se construit par son savoir, par sa diplomatie, sans compromission. On acquiert son autorité par un résultat positif de ce que l’on propose.

Aujourd’hui la situation est celle qu’elle est, elle nécessite des bouleversements, du courage, de la volonté et, au risque de déplaire, en ce qui concerne l’économie de ce pays et l’autorité qui en découlera, seul un nouveau financement de la Sécurité Sociale permettra un nouvel essor de la France.

En France, on a bien soigné le cancer, sans l’éradiquer. Tout continue comme si de rien n’était, comme si aucune découverte n’avait permis de l’éradiquer. L’autorité médicale a perdu la bataille. On préfère soigner qu’éradiquer.

Bien sûr, il y a d’autres chantiers à conduire, celui de la libre entreprise qui gagne et qui produit, celui du petit, face à l’ogre qui n’est pas toujours celui qui apporte le plus au peuple, en oubliant souvent l’intérêt général.

Il faudra pénétrer le mur de l’internet où, bien souvent, la vente se fait sans TVA. Il y a là une injustice pour le petit commerce. Même le grand commerce paraît aujourd’hui impuissant face à la vente par internet. Il va falloir inventer le système qui permettra de rétablir la justice sur l’impôt.

Je ne suis pas contre internet et encore moins contre la mondialisation, mais, comme pour les charges sociales qui sont disparates dans tous les pays du monde, le système fiscal ne remplit pas son rôle en France.

En fait, c’est un laisser-aller, comme d’habitude, et l’on ne réagira peut-être que trop tard, quand il n’y aura plus de petits ou de moyens commerces.

Etre entre les mains de la mondialisation, sans règles, sans normes, n’est pas impossible mais elle ouvre le dossier de la justice entre les Etats. Rien ne sert de s’opposer à la mondialisation actuelle, il faut simplement apporter des solutions.

L’autorité se construit aussi par la capacité de chacun, de chaque pays et de chaque élu, à créer, à innover, en supprimant les dérives qui ne respectent pas l’intérêt général.

Enfin, l’autorité ne peut continuer à accepter un argent spéculatif. L’argent n’est qu’un outil mais cet outil doit servir l’intérêt général et non l’intérêt de quelques-uns.

Il en est de même dans le monde médical où le médecin n’est pas là pour chercher les causes mais simplement pour soigner. On ne lui a pas appris à chercher les causes. Quand vous contactez un médecin, et qu’éventuellement vous lui proposez d’autres solutions, il vous dit : on n’y a pas pensé.

Alors, je me fais une raison. Pourquoi le « je ne sais pas » est-il devenu une institution qui profite à quelques-uns et qui empêche l’humanité de vivre et de survivre ?

C’est tout cela l’autorité que l’on respecte, que l’on souhaite et qui ne pose aucune difficulté. Les régimes autoritaires ont prouvé qu’ils pouvaient réaliser d’énormes projets mais sans l’avis de la population. C’est ce que l’on appelle l’autorité imposée ; elle a ses limites. Seule, une autorité acceptée et partagée a la possibilité d’aboutir.

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