La réduction des congés

Le ridicule est à son comble. L’incompétence se joint au ridicule. Ce n’est pas ainsi que l’on résoudra la crise et ce n’est pas ainsi que l’on retrouvera la confiance envers le gouvernement.

Les politiques ont le don de proposer ce qui provoquera la foudre contre eux. Faire porter le chapeau de la crise économique aux salariés, aux Français, n’est pas digne d’un pays comme le nôtre.

Faire travailler plus pour gagner moins, c’est l’impensable, même en temps de crise. Ne pas augmenter les salaires, je pourrais comprendre si, en échange, on faisait le nécessaire pour baisser les prix. Et quand je pense qu’une simple ordonnance suffirait pour que le peuple entier soit prêt à faire tous les efforts nécessaires.

Mais, supprimer les jours fériés et réduire une semaine de congés payés, de même que réduire les congés de la Toussaint d’une semaine, c’est la négation de toute chance de succès. Une fois de plus, ce sont des demi-mesures qui  n’apporteront rien. Si au lieu de tergiverser, on s’occupait de la cause de nos difficultés financières : pourquoi aller chercher ailleurs quand le problème est chez soi ?

Il est vrai que les politiciens ne sont pas des commerçants et encore moins des gestionnaires : pour les politiques comme pour les commerçants, un plus un devrait être égal à deux, mais, en fait, pour les politiques un plus un égale trois.

Ce qui nécessite d’avoir une dette immense ; il faut bien piocher quelque part quand on est incompétent pour produire. Mais la pioche des politiques, c’est votre argent, c’est l’argent de tous les Français.

De plus, le politique s’appuie sur une communauté médicale qui n’a pas été capable de faire des économies en supprimant les cancers, les grandes maladies, les virus.

Réunir ensemble deux malades, les médecins et les politiques, c’est le meilleur moyen de provoquer une contagion. Quand on ne sait pas, quand on ne propose rien : ou l’on se tait, ou l’on s’en va. Les médecins et les députés sont aux ordres, et quand on n’est  pas d’accord, on fait ce que disait M. Chevènement, on quitte l’équipe dirigeante.

Y en aura-t-il qui auront le courage de quitter l’équipe gouvernementale pour montrer leur désaccord ? Je ne le pense pas. Il faudrait avoir beaucoup de courage quand on a une bonne situation.

Oui, je pense que le gouvernement va changer. Il nous faut maintenant un gouvernement économique car la crise économique va être dure, mais on la franchira si le bon sens prend le dessus.

C’est tout ce que l’on peut souhaiter à la France.

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