La guerre du feu

Ce qui se passe dans nos forêts aujourd’hui peut se reproduire demain.

C’est une guerre qu’il faut mener en créant des escadrilles européennes d’avions porteurs d’eau tels que les canadairs et ce, à concurrence de 200 avions capables de décoller en moins d’une heure. Tout ceci, à raison de trois à quatre bases réparties sur le territoire européen avec un seul commandement.

Aujourd’hui, nous avons des Rafale dans de nombreuses bases françaises et européennes ; pour le feu, il faut en faire autant.

Il faut bien se rappeler qu’au bout d’une minute, il faut un verre d’eau, au bout de dix minutes, il en faut un seau et au bout d’une heure, il en faut cent tonnes.

Et pour se faire, il faut agir vite et la solution est de faire décoller tous les avions disponibles sur un seul feu de façon à l’étouffer en quelques minutes. 200 avions, c’est 4 000 tonnes d’eau qui pourraient arriver en ligne ou d’une manière frontale, selon les besoins. Le déversement de cette eau pourra dès lors se faire sur plusieurs kilomètres et aussi sur plusieurs km2.

Le commandement doit être européen et doit pouvoir agir sans l’ordre des Etats réciproques mais seulement à la demande d’un responsable de région ou de département. Le feu n’attend pas de contre-ordre.

Un seul canadair ne peut pas grand-chose contre un feu de forêt. Tous les avions disponibles peuvent être sur place en moins d’une heure. Ils devront être déjà remplis d’eau pour lancer la première attaque.

C’est cela qu’on attend de l’Europe.

 

Tout ce que je dis n’est pas parole d’évangile

Probablement ! Mais toutes les paroles d’évangile ne méritent-elles pas une évolution pour être crédibles aujourd’hui ?

L’évangile que nous lisons aujourd’hui est un conte de fées écrit par l’homme, il y a deux mille ans, et souvent quelque peu romancé mais avec un esprit qui mérite toute notre attention et qui a toujours visé l’excellence et a toujours donné l’envie de lire en expliquant des faits et des dérives de l’homme et d’un Dieu fait homme.

Pendant des siècles, on s’est servi de ce concept de vie, non pas par amour de l’homme, mais trop souvent par cupidité.

Le monde religieux n’a pas toujours donné l’exemple et a souvent montré ses faiblesses, et parfois son orgueil, pour s’imposer aux autres.

Mais on a toujours conservé l’esprit de ceux qui étaient des exemples et on en a fait des saints. Un Dieu que nous adorons parce qu’il est l’infini que l’homme ne peut pas atteindre.

Je ne veux pas remettre en cause la vie, je veux simplement la prolonger dans des conditions qui donnent l’envie de vivre jusqu’à 150 ans, en pleine forme.

La maladie, les virus, ne sont pas nécessaires à la vie : ils la détruisent. Alors, pourquoi ne pas combattre les causes qui conduisent à la mort ? Pourquoi utiliser des chemins chaotiques quand on peut emprunter des autoroutes qui nous conduisent à une autre vie ?

On passe notre temps à nous détruire trop souvent par l’argent ou pour paraître. En fait, l’homme n’est qu’un animal sauvage qui a été doté d’une intelligence pour dompter les dérives de la nature.

 

 

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