Faut-il se mettre hors la loi avec l’URSSAF ?

“J’ai été un hors la loi pendant toute la période où j’ai cassé les monopoles, soit près de 20 ans” évoque Michel Leclerc. Cette fois, le combat est pour une relance du pouvoir d’achat pour tous les citoyens.

L’URSSAF doit répondre aux nouveaux besoins de la France

De nouveau, faudra-t-il se remettre hors la loi temporairement pour déplacer les cotisations portant sur le travail ? Faudra-t-il se remettre hors la loi temporairement avec l’URSSAF, société privée destinées aujourd’hui à financer le régime général de la Sécurité sociale par des ponctions sur les salaires ? Ce n’est évidemment pas une finalité de se mettre hors la loi mais l’URSSAF pourrait très bien avoir une nouvelle fonction et se reconstruire en venant en aide aux handicapés, aux blessés de la vie, aux retraités en difficulté. Nous pouvons très bien faire porter le financement de la Sécurité sociale sur la consommation et réussir à relancer la capacité des français à assurer le règlement de leurs cotisations sociales sans réduction du pouvoir d’achat ? C’est 33% de hausse de pouvoir d’achat pour les Smicard.

“Etre hors la loi est parfois rendu nécessaire”, précise Michel Leclerc, même si les Français n’aiment pas être traînés en justice et même si ce n’est évidemment pas une fin en soi.

Michel Leclerc : “Et pourtant, pour moi, ce fut le cas 1 650 fois. C’est le nombre de procès qui m’ont été imposés pour défendre les intérêts des françaises et des français dans plusieurs combats.”

Il faudrait que ce soient les députés eux-mêmes, ainsi que les sénateurs, qui se mettent ensemble pour construire de nouvelles lois et éviter que l’on en arrive à l’extrémité de sortir des lignes légales ; est-ce trop demander aujourd’hui ? En fait, les législateurs préfèrent que ce soit des individus comme moi, précise Michel Leclerc, qui osent avec toutes les conséquences financières et pénales personnelles et qu’eux soient simplement là pour entériner la nouvelle loi lorsqu’ils ont compris que le retournement de l’opinion publique nécessite qu’ils suivent. N’est-ce pas un peu injuste et facile ?

Les Français et les médias ont toujours été à mes côtés et le seront encore pour mettre fin à ce qui empêche la France de se développer et d’avoir un travail pour tous. Je veux parler des cotisations que supportent les baudets qui triment toute la journée.

Tout paraît simple – après avoir mené le combat – et qu’une nouvelle idée vient s’appliquer d’elle-même mais surtout quand on l’a réalisé et imposé. Tout est simple, il suffit d’y avoir pensé et d’avoir osé la mettre en oeuvre.

Quant aux cotisations sociales d’aujourd’hui, qu’elles soient patronales ou salariales, il faut juste que le gouvernement les déplace vers la consommation. A défaut, c’est la rue qui s’en chargera peut-être un jour car il s’agit là d’une révolution juste et nécessaire. Nous avons donné tous les éléments pour ainsi supprimer le chômage avec plus de pouvoir d’achat pour tous, par plus d’exportations pour une France plus forte moralement et économiquement. Qu’attendons-nous ?

C’est le plan TRES – ou TVA sociale – tel qu’imaginé en son temps par le Général de Gaulle. Chacun doit en comprendre le principe. Chacun doit faire connaître autour de soi le bouleversement que cela implique dans notre vie quotidienne et le gain qui en découle pour tous. Ainsi l’URSSAF aura un rôle centré sur le bien-être de ceux qui en ont le plus besoin.

Signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES.

URSSAF

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