De l’ENA comme bourreau de notre pouvoir d’achat financé à crédit

Il est surprenant de constater que la dette de la France n’a commencé à exister qu’à partir de la création de l’ENA.

De l’ENA comme bourreau de notre pouvoir d’achat financé à crédit

L’ENA est une vieille dame énarque a vécu

l’ENA a plus de soixante ans. Elle a droit à sa retraite… Fermer l’ENA, peut-être, mais sûrement changer le logiciel du passé par un logiciel de l’avenir. Là est l’idée indispensable.

Quant à Polytechnique, on devra apprendre aux étudiants à piloter les soucoupes volantes de la même manière qu’on a appris à monter sur une bicyclette.

Hier et aujourd’hui, c’est à l’ENA – cette école nationale d’administration – que l’on attrape la “maladie” de la démence au lieu d’apprendre à compter et à appliquer des décisions politiques, quand elles sont justes et applicables. A l’époque de la mondialisation, les frontières intellectuelles n’existent plus mais chaque pays est un pays différent.

D’autre part, ce qui était valable en 1946 en France ne l’est plus aujourd’hui. Le financement de la Sécurité sociale sur le travail ne peut et ne doit pas exister. Tous les pays sont différents économiquement et socialement.

Le social est l’affaire de l’Etat et seulement de l’Etat. Le système de la répartition, bon ou mauvais, pourra exister de la même manière mais il faut que tous ceux qui en bénéficient en payent leur part dans la proportion de leurs moyens.

Aujourd’hui, le système de financement de notre protection sociale est enfermé dans un couloir de la mort et l’on ne pourra y échapper que part une nouvelle décision de justice ou par une nouvelle loi.

On peut aussi essayer de s’évader mais ce n’est pas une solution facile.

La nouvelle loi sur le financement de la Sécurité sociale, doit être une loi de justice économique et sociale dans le cadre d’une mondialisation où la compétitivité est reine.

Ceci est valable du plus pauvre au plus riche, du plus grand au plus petit. Cette loi de justice doit aussi mettre fin à tous les monopoles et privilèges, et aussi à la spéculation. Ce ne sera que justice pour tous.

Dire que l’on aura un pouvoir d’achat à crédit, c’est entrer dans le couloir de la mort. Un pouvoir d’achat qui serait de 850 € cette année avec une dette supplémentaire pour chaque ménage de 1 750 € au même moment, fait partie de la démence de l’ENA qui a dérivé sur la politique.

Le passé ne doit que servir d’expérience et non de solution. C’est ainsi que la loi de 1946 qui a aujourd’hui 73 ans a, elle aussi, mérité sa retraite. Elle est fatiguée de porter le poids des charges injustes. Une simple ordonnance lui permettra une retraite dorée car à son âge on ne fait plus de crédit et elle ne veut pas entrer dans le couloir de la mort.

Changer les logiciels, certes, mais ils devront être préparés par des visionnaires.

Nous devons couper les chaînes de notre dette

Aujourd’hui, la dette de l’État est de 2400 milliards d’euros. Elle sera, à la fin de cette année, de près de 2500 milliards d’euros, soit 100% du PIB. L’épargne des Français est de 5000 milliards. Il faut aussi savoir que le montant total des 100 plus riches ne dépasse pas 300 milliards, soit à peine 12% de la dette. Ruiner les plus riches, c‘est mettre la France en danger et c’est créer des millions de chômeurs.

Si la crise financière arrive par la hausse des taux d’emprunt, comme nous l’attendons, elle conduira nécessairement à une dévaluation qui appauvrira tous les épargnants.

« Ce que je propose, ce n’est pas le cancer ni une maladie quelconque, c’est la déflation de l’économie par la baisse des coûts et donc des prix avec obligation de l’appliquer. On sortira alors du couloir de la mort et l’on pourra commencer a payé la dette, notre dette, pas celle de nos enfants. »

Michel Leclerc

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