Ce qui ne tue pas nous rend plus fort

Nous avons appris à nos dépends que le meilleur moyen d’unir les individus est
d’avoir un ennemi commun.
Ce qui nous tue a toujours une cause et cette cause est toujours un ennemi
commun.
On pourrait épiloguer longtemps ; j’ai préféré, ou tuer l’ennemi commun, ou
l’empêcher de nuire en le régulant pendant un certain temps, dans un lieu
privé ou dans un lieu public, mais toujours un lieu de vie commun.
C’est peu de chose ce que je propose, mais il en est de même pour le chaud ou
pour le froid que pour les variations de pressions atmosphériques.
C’est à la racine du mal que j’ai choisi d’agir, rien ne sert de dire, faut-il encore
le moyen de justifier le dire, que ce soit un intérêt physique, intellectuel ou
économique qui en découle.
Cette constante va-t-elle déranger, va-t-elle nous rendre plus fort ? Oui, sans la
moindre exception, si ce n’est l’accident. En fait, nous aurons bravé ce qui
apparaissait impossible et qui est devenu une évidence accessible au plus grand
nombre dans le cas de cancer, de grande maladie ou encore de la vieillesse.
C’est un record que nous devons tous atteindre.

Le plus difficile dans l’innovation est de convaincre

Toute invention, toute innovation, crée une incrédulité et pour que l’intérêt
grandisse, il faut aller jusqu’à l’évidence. Ce peut être alors un déchaînement
comme le jour où il y a un manque de carburant dans les stations-services.
C’est le souhait que je formule pour « Hygée ». Mais lui aussi, il faut le
produire, l’entretenir et le remplacer après 10 ou 20 ans de service.
Il va nous falloir éviter les écueils et apporter la solution qui ne nous tue pas et
qui nous rend plus forts.
On pourrait croire que c’est un tour de magie. Non, c’est tout simplement un
oubli de la médecine. Est-ce l’œuvre d’un illuminé ou le cri d’espérance d’un
visionnaire qui a su constater l’intérêt de la vie d’un futur paradisiaque.

Le plus difficile sera de convaincre. Mais déjà, jeune ingénieur, je passais 95%
de mon temps à convaincre que l’on pouvait vivre autrement et fabriquer
autrement.
Dur, dur, quand le fil se tend, il faut éviter la rupture par un résultat. Oui,
convaincre, c’est perdre beaucoup, beaucoup de temps, surtout quand 700
personnes meurent chaque jour alors que je leur apporte une solution de vie.

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