A la naissance

laquelle se trouve l’effigie de celle ou de celui qui doit vous protéger toute la vie ; au revers, on grave la date de naissance qui est le début des hostilités.

Nous voilà enchaîné pour la vie, puis viendra un jour où vous serez épuisé et l’on gravera sur votre stèle la date de la fin des hostilités, pour une paix éternelle.

Ces hostilités, nous allons devoir les subir, en provenance de la nature, toute la vie durant. Ceci est valable pour les humains, pour les animaux, pour les plantes mais aussi pour tous les virus qui se promènent.

En fait, la vie est éphémère. Il en est même qui naissent et vivent seulement quelques heures, c’est ce qu’on appelle les éphémères qui apparaissent par myriades dans le ciel et disparaissent en quelques heures.

Ce que je propose, c’est de réguler ce phénomèneuniquement dans votre chambre à coucher et pendant les heures de sommeil afin de desserrer la chaîne ou l’étau des variations des pressions atmosphériques,pour éviter une rupture de la circulation du sang dans nos micro-vaisseaux.

Je veux simplement faire durer le plus longtemps possible et en pleine forme notre machine biologique. Je veux mettre fin aux hostilités d’une nature qui donne la vie et qui nous la reprend à son gré.

Nous avons vu, ces derniers temps, les désagréments d’un manque de carburant dans notre automobile ; il en est de même pour notre corps quand, environ centjours par an et par séquence, nos cellules n’ont plus d’oxygène pendant plusieurs jours consécutifs.

C’est très bien de porter des fétiches, fussent-ils religieux, faut-il encore leur donner les moyens d’être utiles. C’est tout simplement ce que je propose pour que nous puissions vivre sans peur, sans crainte, pendant plus de 150 ans, et en pleine forme.

Quels sont les gagnants et les perdants ?

Sous des aspects de Sainte Nitouche, l’État est le premier gagnant car l’inflation réduit massivement la dette et, de surcroît, l’augmentation massive des prix entraînera des recettes supplémentaires par la TVA à laquelle elle est proportionnelle.

Et, plus encore, l’État veut taxer les spéculateurs : mais c’est l’État qui est le premier spéculateur et qui profite de l’inflation en ajoutant des taxes sur les taxes, spécialement sur les carburants, l’électricité et le gaz, taxes souvent imposées par l’Europe parce que nous avons de l’électricité à bon marché par nos centrales nucléaires que tous les autres pays ont refusé d’installer chez eux.

Seront aussi les gagnants tous les Français qui se sont endettés dans les vingt dernières années.

On me dit que l’État veut protéger le travail mais il est le premier à massacrer les fruits du travail car tous ceux, entreprises et particuliers, qui possèdent une trésorerie, et les épargnants qui se sont créé une réserve ou un pécule pour leur vieillesse, vont voir leurs économies réduites de 20 à 30% d’ici fin 2023.Et vous dites qu’il faut encourager le travail !

Il y aura aussi tous ceux qui ont une assurance-vie ou un contrat préobsèques, qui, à fin 2023, auront perdu 20 à 30% de leur valeur.

En fait, l’inflation est l’outil merveilleux pour tous ceux qui se sont endettés.

Que va-t-il se passer en 2023 et 2024 ? On va continuer à augmenter les salaires et suivra automatiquement une nouvelle inflation. C’est un serpent de mer.

Et l’on croit ainsi pouvoir gagner en pouvoir d’achat : c’est faux, totalement faux. Les plus grands pays industriels, tels que la Chine et les États-Unis, n’ont pas cette charge sur le travail et, dans une mondialisation, nous voilà devenus totalement non-compétitifs.

Accroître les salaires ne sert à rien, seule une réduction, ou une suppression, ou un transfert des charges sociales sur le budget de l’État permettra de nous maintenir au milieu de la mondialisation.

Charger ceux qui travaillent, c’est détruire le travail. Le Général de Gaulle l’avait compris et pourtant, à l’époque, il n’y avait que 400 000  chômeurs. Il avait voulu supprimer les charges : les politiques l’en ont empêché dans la crainte de ne pas être réélus.

Mais aujourd’hui la mondialisation l’impose : arrêtons de vivre sur le passé. Nous avons voulu la mondialisation et nous l’avons. Mais elle a transformé la donne.

La France s’enorgueillit d’avoir moins d’inflation que d’autres mais la France n’exporte plus.

En France, ne vivent bien que les spéculateurs.

Le travail ne fait plus partie de la vie.

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