90 canons César, 300 lance-roquettes, etc.

90 canons César, 300 lanceurs de roquettes, 1 000 chars, 10 000 bazookas : ce sont les armes qui viennent d’arriver en Ukraine et qui permettront de contrer l’armée russe. Celle-ci va être prise au piège de la technologie.

Il en faudra encore autant pour l’Ukraine, et spécialement de nombreux lance-missiles à longue portée pour alerter les populations russes.

Les Ukrainiens ne vont pas tarder à rentrer à Marioupol ainsi que dans toutes les villes du Donbass. Les Russes vont quitter l’Ukraine dans peu de temps sans pour cela utiliser l’arme nucléaire qui n’est, en fait, qu’un chantage.

Les canons César peuvent tirer, chacun, huit à dix obus de 240 mm, à la minute et ce, à une distance de 60 km. Les lanceurs de roquettes américains, qu’on a comparés aux orgues de Staline, ont une portée de 40 à 60 km. Quant aux lance-missiles, ils ont une portée supérieure 1 000 km et sont tous amovibles ce qui les rend difficiles à être repérés, c’est aussi ce qui rend très difficile la riposte de la Russie.

Oui, la guerre en Ukraine va se gagner par l’innovation, par les nouvelles technologies, par l’informatique et par les drones qui permettent, à tout moment, de voir les positions adverses.

Aujourd’hui, l’heure n’est plus, ni aux négociations, ni au consensus, l’heure est de renvoyer les armées russes dans leur casernement.

L’Occident a prouvé et prouvera que sa technologie est supérieure à celle de la Russie. C’est d’ailleurs ce qui a toujours fait gagner les guerres.

 

Monsieur le Président – l’Ukraine

Monsieur le Président de l’Europe, mais aussi de la France, les Français ne comprendront pas que demain les chars russes défilent sur les Champs-Élysées.

Convaincre toute l’Europe et les États-Unis doit être votre priorité des priorités. Une division de l’Occident serait grave vis-à-vis de notre liberté.

Rappelez-vous, Monsieur le Président, les promesses d’Hitler en 1936 à 1938 : on a oublié cette époque parce qu’il n’y a plus personne pour en témoigner. Ce que cherche Poutine, c’est d’être un Hitler bis sous les apparences du sauveur de la Russie.

Vous n’avez pas connu la guerre, Monsieur le Président. Moi, je peux en répondre. J’avais six ans quand les Américains ont débarqué sur les plages de Normandie. Certes, il n’y avait pas la télévision mais la radio l’a annoncé immédiatement.

Oui, Monsieur le Président, j’ai connu l’impossibilité de sortir  le soir sans un laisser-passer. Oui, j’ai connu les bombardements. Et nos parents nous conduisaient, à l’époque, par un petit chemin quasiment enterré, de part et d’autre, qui servait de tranchée.

J’ai connu, Monsieur le Président, les conséquences de la guerre de 39-45. J’ai connu l’inflation après cette guerre où toutes les économies des Français allaient perdre 80%. Et l’on a dit : plus jamais ça… et tout recommence. Il y a toujours les profiteurs, les spéculateurs, les monopoles publics et privés.

Après la guerre, il en manquait beaucoup à l’appel. Si durant la guerre, on a trouvé quelques causes aux maladies, on ne s’est pas rendu compte que les médicaments affaiblissent l’homme. La solidité de l’être humain s’en est lourdement affaiblie.

À l’époque, après la guerre, on a créé les hospices gratuits. Aujourd’hui, on a créé des EHPAD payants. Et qui en profite ?, toujours les mêmes. Les événements présents nous l’on encore témoigné, il y a peu de temps, dans la gestion de ces EHPAD.

La guerre, Monsieur le Président, c’est l’asservissement à tout jamais, de l’homme, en le privant de liberté et de démocratie.

Vous venez de mener la guerre contre le COVID, Monsieur le Président, avec des résultats plus ou moins mitigés, parce qu’on n’a pas pris les bonnes décisions. Vous vous devez, Monsieur le Président, de prendre les bonnes décisions en ce qui concerne l’Ukraine. Et pour ce faire, nous devons donner à l’Ukraine tous les moyens que nous possédons, y compris les rafales, y compris nos exocets et toutes les munitions possibles, jusqu’à la dernière cartouche.

Ne vous trompez pas, Monsieur le Président : si Poutine arrive à Kiev et si nous ne faisons pas le nécessaire, il sera demain à Paris. N’oubliez pas les Accords de Munich et le déferlement des troupes allemandes dans tous les pays européens, y compris la France.

Vous  ne l’avez pas vécu, moi j’ai le droit d’en parler et le devoir de vous demander de livrer des armes à l’Ukraine, de toute urgence.

 

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