Les médias ont retrouvé le Liban, le Niger, le Mali, la Russie.
Les médias ont besoin de remplir les pages des quotidiens et les écrans de télévision. Aujourd’hui, de nouveaux événements apparaissent et les médias s’en sont emparés.
La COVID-19 est morte : on essaie d’entretenir la peur. D’autres événements mettront la COVID-19 aux oubliettes. On n’en tirera même pas les leçons.
La canicule de 2003 : on a quand-même eu plus de 15 000 morts. J’ai l’impression que 17 ans plus tard, on a amélioré le sort de nos vieux dans les EHPAD mais aussi chez eux par davantage de communication, par davantage de techniques nouvelles.
Les virus reviendront, un jour, dans plusieurs années peut-être comme la canicule qui est de passage puis disparaît.
A-t-on vraiment cherché les vraies causes de nos difficultés, j’en doute. On a continué à travailler sur la recherche de vaccins ou de médicaments mais a-t-on cherché dans la nature ce qui s’était passé ? Il est vrai que quand il y a une réelle catastrophe, on ne préfère pas chercher la cause. On répare, on soigne, sans chercher à ce que cela ne se renouvelle pas. On va me dire qu’on ne peut pas tout faire à la fois, je l’accepte, mais quand on parle de vie comme l’a si bien dit Monsieur Macron, quel qu’en soit le prix, il s’agit de le faire.
Les médias, matin, midi et soir et toutes les heures, ont informé sur les conséquences du virus mais il n’y en a pas un seul qui ait remis en cause notre système de recherche. De toute façon, 30 000 morts, ce n‘est pas une catastrophe… c’était le virus… il ne reviendra peut-être pas ou d’ici quelques années.
Mais a-t-on entendu les médias parler des cancers et ses 220 000 morts annuels en France ? On en a pris l’habitude, cela dure depuis cinquante ans et l’on vit avec. Mais c’est une honte pour la science !
Chaque jour, près de 800 personnes meurent du cancer. Est-ce que les médias s’en sont inquiétés ? Bien sûr, le cancer n’est pas une maladie contagieuse. Mais le résultat est le même.
Est-ce que les médias parlent souvent des maladies orphelines ? Non, elles ne font pas suffisamment de morts.
Les médias sont à l’affût des événements, et c’est leur rôle. Mais pendant près de six mois, nous venons de vivre une campagne médiatique qui a entraîné la peur et le stress qui sont déterminants pour détruire notre système immunitaire. Et c’est ce même système immunitaire qui a protégé des millions de Français du coronavirus. En le détruisant, on a entraîné beaucoup de morts.
Il est évident qu’il est plus facile de commenter un phénomène ou une urgence. Il est plus difficile d’aller en rechercher les causes.
On en est au stade où l’on se pose la question de la crédibilité des services de recherche mais aussi des Conseils Scientifiques, de l’OMS et des Conseils de l’Ordre qui ont bridé les médecins.
On s’est fondé uniquement sur les systèmes de recherche médicale ; on a oublié tous ceux qui cherchent, qui trouvent, et qui ne font pas partie de ce système. Bien sûr, ils sont bien moins connus mais a-t-on seulement pensé à leur efficacité ?
Il faut se poser la question : les médias ont-ils pour mission de créer la peur et d’organiser le stress ou peut-être de se rapprocher de ceux qui cherchent et qui trouvent.
Depuis quelques jours, les médias se sont emparés d’une possibilité de vaccins émanant de la Russie, de la Chine, des Etats-Unis. On a créé une espérance, mais cette espérance se concrétisera-t-elle ? La déception risque d’être grande… toutefois ce n’est pas l’affaire des médias, les médias ont besoin de remplir les écrans.
