Les demi-mesures, plus nocives que rien

En économie comme dans les problèmes de sécurité, les demi-mesures sont plus nocives que pas de mesure du tout.

Les demi-mesures, c’est comme un verre à moitié plein et à moitié vide. Dans les deux cas, on revient à la case départ. C’est-à-dire que rien n’a changé.

En économie, les demi-mesures n’apportent que 10 % du résultat souhaité. En fait, on ne contente personne excepté parfois quand celui qui en bénéficie ne renvoie pas l’ascenseur. Et la partie bénéficiaire, ce sont toujours les mêmes, c’est toujours l’argent.

En République, condamner un assassin qui s’en est pris à la République ou à l’Etat, ne sert pas à grand-chose surtout quand il s’agit d’un étranger. Pour certains, la prison est l’hôtel trois étoiles. Pour d’autres, l’expulsion, c’est un rêve parce qu’ils partent par la grande porte et reviendront par la fenêtre.

Quand on s’en prend à l’Etat, à la République, à la Nation, la seule condamnation possible, c’est l’éloignement car, en fait, la prison n’est qu’une demi-mesure ; l’éloignement permettra à ceux qui s’en sont pris à une vie, de réfléchir pendant longtemps.

Quand je parle d’éloignement, je ne parle pas de bagne, je parle simplement d’écarter de la société des individus qui, même d’une prison à l’intérieur de la France, pourront continuer à téléguider la vengeance qu’ils ruminent.

La peine de mort n’existe plus, le bagne non plus. Alors, prenons les mesures qui s’imposent. La France possède 12 territoires d’outre-mer. C’est dans ces endroits-là que l’assassin devra purger sa peine, loin de tous, sans communication possible hormis une lettre tous les quinze jours.

Il n’est pas question pour ces prisonniers-là qu’ils subissent les moindres sévices. L’éloignement de la famille et des amis, aucune relation directe, serait la seule solution qui ne nécessitera aucune procédure spécifique, que l’assassin soit français ou pas, des procédures très longues et difficiles.

Tout de suite après la condamnation, l’individu ne choisit pas sa prison. Les pays d’outre-mer, c’est aussi la France mais leur éloignement permettra d’éviter tout rapprochement tel que les parloirs.

Dans mon esprit il n’est pas question, comme je l’ai déjà dit, de reconstituer les bagnes mais il faut éviter quelque rapprochement que ce soit, c’est pourquoi il faudra utiliser la totalité des territoires d’outre-mer afin de séparer les condamnés.

Je crois cette solution plus efficace et moins compliquée. Il est hors de question de faire de tous ces individus des martyrs mais il n’est pas question non plus d’en faire des caïds. C’est ce qui se produit aujourd’hui, sans compter qu’ils pourrissent l’intérieur des prisons en continuant leurs méfaits à l’intérieur des prisons françaises métropolitaines.

Ils sont environ un millier d’individus qui s’en sont pris à la sécurité de l’Etat. Cela coûtera bien moins cher à l’Etat de construire ces petites prisons à plus de 7 000 km de la métropole.

Les demi-mesures, dans ce domaine, n’aboutiront à aucun résultat. Ce qui est valable pour ces individus-là est tout aussi valable en économie…

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