Le chantage, les représailles

On vit dans un monde où l’on ne peut plus agir pour cause de chantages ou de représailles.

Dans ce monde, on ne dit plus merci, on ne respecte plus les vieux ; ne parlons pas des femmes qui sont l’objet de nombreux champs de bataille. Plus personne n’ose intervenir, on a peur des représailles ou, au minimum, d’être accusé de discrimination.

Ce n’est pas la conduite de tous les citoyens mais trop souvent celle des enfants à qui l’on n’a pas appris à dire merci. Tout commence à l’école où les petits caïds, français ou étrangers, se permettent d’organiser le désordre et menacent les instituteurs. Les maîtres d’école n’ont plus l’autorité nécessaire, les parents ont abandonné leur autorité, par le chantage des enfants.

Aujourd’hui, on ne demande plus avec les formes, mais avec du chantage, voire des menaces. Le risque de représailles est devenu une question vitale. On n’hésite plus à tuer pour obtenir je ne sais quoi. Que ce soit à la maison, que ce soit dans la rue, que ce soit dans le train ou dans le métro, plus personne n’ose intervenir pour interpeler ceux qui, souvent par intérêt, n’hésitent pas à faire toutes ces incivilités.

Interpeler un jeune ! et c’est toute une bande qui vous tombe dessus ou même parfois, tout simplement, des gens qui vous accusent d’intervenir et qui vous le reprochent.

Au tribunal, ces jeunes et moins jeunes sont la terreur des juges. Ils ne viennent pas pour être jugés, ils viennent pour juger, pour dénoncer la société de consommation, ou parfois une société religieuse, une secte, souvent imposée et non désirée.

Il y a peu de temps, je me trouvais dans un train. Une femme d’origine africaine a téléphoné pendant une demi-heure en hurlant dans son téléphone, ce qui est interdit ; on n’entendait qu’elle et on pouvait suivre la conversation. Je n’ai pas osé intervenir, je n’aurais pas fait le poids face aux voyageurs qui étaient pratiquement tous d’origine maghrébine. J’ai eu tort, j’aurais dû en avoir le cran, même avec mes 81 ans. Voilà, je fais partie de ce monde qui n’ose plus intervenir sur le terrain.

Mais il ne faut pas généraliser car, à la sortie du train, sur le quai, j’ai souhaité retirer mon masque et, ce faisant, mes lunettes sont tombées sans que je m’en aperçoive. C’est aussi une femme d’origine africaine qui est venue m’apporter mes lunettes.

Tout ceci pour vous dire qu’on est terrorisé par 1% de la population qui voudrait imposer sa loi, celle de la peur. Oh ! il est difficile de faire le tri. Mais je crois vraiment que c’est à l’école que tout commence et je n’oublierai pas non plus les parents qui ont tout abandonné parce qu’ils sont devenus impuissants et prennent leurs enfants pour des idoles.

Et que dire de tous ces gamins qui, dans les rues, vous proposent de la drogue, tout simplement parce qu’ils gagnent beaucoup d’argent, manipulés par des importateurs de drogue beaucoup plus malins car ils connaissent les mécanismes de la police qui n’ose plus intervenir dans ces zones de non-droit.

Alors, comment faire ? Y a-t-il une vraie et unique solution ? La police, la justice, sont désemparées car il s’agit souvent de petits larcins ou de petites incivilités mais ce sont elles qui forment les caïds des quartiers.

Non, il ne faut pas généraliser. Il y a parmi ces populations des travailleurs, souvent accablés par quelques individus peu reconnaissants d’être en France.

Apprendre à vivre ensemble commence à l’école. Malheureusement, l’argent détruit tout ce qu’il peut. Ne faudrait-il pas, un jour, trouver une autre solution ? Une solution qui ramènerait ces jeunes au bercail ? Mais cela commence par la possibilité du travail et, faute de travail, il faut bien trouver l’argent pour faire vivre la famille et, souvent aussi, pour flamber dans des voitures rutilantes. Il est plus facile à un jeune de faire le guet pour 1 000 euros quand on ne lui propose rien d’autre.

Je dirai que toutes ces incivilités, que tous ces actes délictueux ont pour origine le manque de travail. Cela dégénère et conduit à une situation dramatique. Il ne faut pas toujours mettre la cause sur les autres, il nous faut peut-être nous regarder dans une glace et nous dire « pourquoi ? » ; il est trop facile d’accuser sans que l’on agisse.

Ne pensez-vous pas que l’argent facile est l’apanage de l’Etat ? Tous ces jeunes entendent parler de milliards dont on ne sait pas d’où ils proviennent et trop souvent leurs familles vivent dans la misère.

Dans les prisons, on trouve près de 50 % d’émigrés et dans les prisons, ils sont à l’école du vice. C’est dans les prisons que ce prépare le demain de ces enfants. Non, il faut chercher autre chose. Il faut redonner à la France une raison d’être admirée et d’être admirée par tous, y compris par ceux que l’on recueille de l’étranger.

Aujourd’hui, nous ne pouvons plus subir. Alors, il faut commencer par arrêter l’hémorragie. Il faut stopper immédiatement toutes les immigrations que ne pouvons contenir et que nous ne pouvons recevoir décemment. C’est une lourde charge, mais si la France veut rester une terre d’asile, il faudra en prendre les moyens.

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