La TVA sociale lutte contre la double peine sur la productivité

Quand les salaires montent, les coûts de production augmentent, c’est la peine normale et logique de toute fabrication ou services. Mais il y a la deuxième peine sur le coût de tous les produits et services qui est totalement illogique, qui est anormale, qui plus est varie de 1 à 5 selon les pays. En fait, elle n’a rien de rationnel. Elle détruit la productivité sans rien lui apporter.

Les charges patronales vont à l’encontre de la productivité

C’est comme une ristourne invisible dont on se sert pour payer la sécurité, la maladie, et qui n’a rien à voir, ni avec le travail, ni avec le pouvoir d’achat : ce sont les charges patronales qui ont été décidées en d’autres temps, en d’autres modes de vie, en d’autres situations nationales, en d’autres périodes économiques. Il n’y avait pas d’autres solutions : pas de TVA existantes, pas de CSG, et la France était ruinée. C’était en 1946.

Michel Leclerc : “Quand on veut être moderne, il faut l’être sur tous les points et ne pas prendre que ceux qui vous arrangent sur le passé. On est moderne ou on est arriéré mais on ne peut être les deux à la fois.”

Aujourd’hui, vouloir mélanger le travail avec le poids des charges familiales ou de Sécurité sociale, n’est pas conforme à la concurrence internationale et mondiale.

Nombreux sont les pays qui l’ont compris et qui nous font une concurrence déloyale en ayant quasiment supprimé les charges sur les salaires. On ne peut pas charger le baudet indéfiniment… d’autant plus qu’aujourd’hui ce n’est plus lui porte la charge.

Michel Leclerc : “Et oui, Monsieur le Prédisent, vous avez 40 ans, vous devez être moderne et suivre votre temps et prendre les mesures qui s’y imposent. On parle de guerre économique avec les Etats-Unis ou avec la Chine, ou avec l’Inde. Mais c’est insensé, ils ont 60% de charges de moins que nous sur le travail.”

A partir de ce moment, comment peut-on être compétitif ? Comment peut-on avoir une balance commerciale bénéficiaire ? Comment peut-on supprimer le chômage dans notre pays ?

Regardez bien : même dans les pays d’Europe, là où il y a beaucoup de chômage, c’est là où il y a trop de charges patronales sur le travail. Les Etats-Unis n’ont pas de charges sur le travail, la Chine non plus.

Michel leclerc : “C’est une question de morale humaine à laquelle vous êtes confronté. Ne vous servez pas de l’homme, de l’ouvrier, du salarié, pour les tuer plus vite et mal les soigner. Arrêtons le massacre du travail. Pas plus qu’il est impensable de mettre les problèmes de la SNCF sur le dos des cheminots parce l’Etat n’a pas fait son devoir. Et aujourd’hui, transporter du fret par des trains allemands est nécessairement moins cher parce que les charges patronales sont 30% moins chères.

La productivité n’est pas un tonneau des Danaïdes. Non, Monsieur le Président, il n’est pas sans fond.

Il est plus que temps, Monsieur le président, que vous fassiez de l’euro une monnaie internationale pour tous ceux avec qui nous travaillons. Il est trop facile de se servir du dollar et donc d’une planche à billet sans fin comme monnaie. Là aussi, ce n’est pas honnête dans la concurrence mondiale.

J’aurai l’occasion de parler de cette monnaie. Mais on ne peut éternellement laisser les Etats-Unis profiter d’une monnaie qu’ils fabriquent chaque jour créant ainsi une inflation internationale. On joue avec du papier et on voudrait aussi jouer avec le travail des hommes.

Alors il faut dire « stop » à Monsieur TRUMP. Et comme il ne comprendra pas ce langage, il faudra alors agir en conséquence avec nos produits, notre génie, nos compétences, notre terre si fertile et il faudra très vite créer l’Europafrique. On ne peut pas se séparer d’un marché de 3 milliards d’habitants d’ici 20 ans.

Plus grave, il s’agit aussi de notre vie. Non content de les tuer au travail, il ne faudra peut-être pas les étouffer par le réchauffement de la planète.

Voilà Monsieur le Président : tous les grands discours, c’est bien, très bien même, mais faut-il encore les mettre en application. Et ce n’est pas à l’ouvrier qu’il faut le demander, c’est à vous. Pour aider le pays à regagner en productivité.”

Signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et relancer la croissance en France par la hausse du pouvoir d’achat en appliquant le plan TRES.

productivité

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.