Et si l’on ouvrait l’éventail de nos importations chinoises ?

On y trouve :

  1. le textile pour 25 %
  2. les jouets et le plastique pour 25 %
  3. les produits de techniques chinoises tels que les écrans de télévision, tablettes et téléphones pour 16 %
  4. les produits pharmaceutiques et matériel ayant trait à la santé pour 2 % dont : le Doliprane : 1/1 000
  5. les piles à combustible pour 12 %
  6. les services après-vente : 0 %.

Et pendant ce temps, en France, on ne fabrique plus ni compresseurs, ni aspirateurs, ni régulateurs de haute technique et très peu de moteurs. En France le textile a pratiquement disparu, les produits de santé fabriqués en France deviennent de plus en rares.

Ce que je propose, c’est ce qui peut revenir en France :

  1. le textile
  2. les produits pharmaceutiques en totalité
  3. les produits plastiques
  4. la fabrication des puces électroniques et toutes les pièces qui entrent dans la composition de ce que nous assemblons.

Le seul problème, c’est le coût du travail, et rien d’autre. Ce n’est pas la technicité. Les produits chinois sont souvent fabriqués avec des technologies européennes y compris en électronique.

Sommes-nous incapables de réduire les coûts du travail ? Ce qui est plus grave, c’est que nous savons ce qu’il faut faire pour y parvenir.

Comme toujours, on veut garder des méthodes ancestrales dans le domaine social. Il n’est pas question de réduire d’un millième le social, il est simplement question de le transférer sur le budget de l’Etat. L’Etat est là pour protéger, l’industrie et le travail sont là pour fabriquer, pour produire dans une voie de la compétitivité.

Arrêtons les palabres. Agissons. Ne devenons pas dépendants en perdant  notre liberté. Arrêtons d’acheter par facilité. Les produits français assurent une qualité, une durabilité  et qui, quand on a tout compté, seront moins chers que les produits chinois dès lors qu’on aura régulé les coûts du travail.

Dire qu’on a le choix, je ne le crois pas. Ce serait un choix sans retour et ce serait se mettre à genou devant le totalitarisme.

Quand de Gaulle a fait rentrer la Chine dans le concert de l’ONU la situation mondiale n’était pas du tout la même. La mondialisation n’avait pas encore entraîné ce mode de compétitivité qui, il faut le dire, est plutôt souhaitable. Mais il ne faut pas en subir les conséquences par une dérégulation du coût du travail.

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